Covid-19 : un intervenant propose de confisquer l’épargne des Français en plein direct - VIDEO

Des intervenants sur le plateau de Pascal Praud ont émis l’idée de « confisquer » l’épargne des Français qui selon eux, proviennent des « compensations qui ont été données par l’Etat » pour la réinjecter dans l’économie au vu de la crise sanitaire et économique sans précédente.

 

« L’épargne es Français a augmenté de 100 milliards d’euros en 2020. Ca veut dire que les compensations qui ont été données par l’Etat, ont servi non pas à aider les gens mais dans beaucoup de cas à augmenter leur épargne. Moi je serais pour que l’Etat confisque » estime-t-il.

« L’État doit entendre la révolte qui monte »

 Présent sur le plateau, Ivan Rioufol a publié une tribune dans le blog du Figaro à propos de la révolte en cours au sein des foyers français.

« Les réalités: leur retour en force va bousculer l’année 2021. Elles portent en elles, potentiellement, de quoi faire valdinguer bien des idéologues et magiciens. Car il n’est pas saugrenu d’imaginer que ces faiseurs d’illusions, indifférents à la vie des gens ordinaires, aient bientôt des comptes à rendre à leurs victimes révoltées. En France, l’effondrement de l’État et le déclassement de la nation doivent beaucoup à cette oligarchie. Elle se partage les postes et dit le Bien depuis des décennies. Faut-il rappeler les derniers soubresauts du désastre? Derrière la façade Potemkine d’un pouvoir autosatisfait, le fiasco des vaccins anti-Covid vient s’ajouter à ceux des masques, des frontières, des tests. « L’État a tenu », s’était félicité Emmanuel Macron le 14 juin 2020. « Nous avons fait de bons choix au bon moment« , a-t-il poursuivi lors de ses vœux du 31 décembre. Toutefois, l’emphase présidentielle ne peut plus masquer la débâcle.

La bonne nouvelle est que le virus a eu raison d’un État sénile, en surpoids administratif, atteint de comorbidités bureaucratiques. Un cabinet américain, McKinsay, a dû venir en aide dans la gestion des vaccins. La mauvaise nouvelle est que rien n’a été pensé pour régénérer un pouvoir agonisant et despotique. L’exécutif ne produit plus, au nom de la Santé sacralisée, que des normes angoissantes. Si elles ont réussi à paralyser en partie le pays, elles se révèlent incapables de souplesse. La lourdeur des procédures de vaccination n’appartient qu’à la France et à sa technocratie archaïque. Le président a laissé dire, dimanche, qu’il était furieux du constat. Mais c’est lui qui s’est institué chef de guerre. Il a présidé quarante Conseils de défense. Mardi, Olivier Véran a assuré sur RTL: « Je pilote la gestion de cette crise depuis dix mois dans notre pays. » Qu’attend Macron pour sanctionner son impérieux ministre de la Santé?

Il est peu probable que les Français se résignent à subir encore, sans broncher, les multiples interdits de la biopolitique. La vie ne peut se réduire à la survie, sous la protection maternante d’un État asphyxiant. »

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