Ce dimanche 17 novembre vers 22h, 4 étudiants en médecine ont été conduits au commissariat de Nice après avoir mobilisé, pendant plus d’une heure, près de 40 policiers pour s’être déguisés en “terroristes”.
C’est en début de soirée, après qu’une visiteuse de patient ait aperçu un homme en djellaba armé d’un fusil d’assaut, a précisé Marcel Authier, directeur de la sécurité publique des Alpes-Maritimes.

Une fois les forces de l’ordre sur place, 40 hommes partent fouiller l’hôpital de fond en comble. Les plus hautes autorités sont prévenues. Un dispositif de secours est en place et la direction de l’hôpital est contrainte de dérouter des ambulances alors que les urgences n’ont pas désempli de la journée.

« On a fouillé l’ensemble de l’hôpital pour trouver des terroristes retranchés », explique le policier. Vers 22 heures, les policiers voient sortir de l’hôpital trois jeunes, dont l’un avait un sac de sport d’où dépassait le canon d’une arme. Le sac contenait finalement « une quarantaine d’armes factices. »
« Finalement, ce fut un bon exercice pour nous », explique avec philosophie Marcel Authier, le Directeur départemental de la sécurité publique de l’Hérault.

« C’est une blague de potache qui a mal tourné », a déclaré Etienne Arenilla, secrétaire général du centre hospitalier universitaire de Nice, lors d’une conférence de presse.
Patrick Mahler, le chef du service d’odontologie, en qualifiant le comportement des quatre étudiants de 5e et 6e année d’inadmissible. « Ils risquent une exclusion partielle ou définitive des universités françaises », a-t-il précisé.

Avec le nombre d’affaires que les médias prennent un malin plaisir à relayer chaque jour en créant volontairement une atmosphère de peur avec toutes ces Unes à scandale, il n’est pas étonnant que des étudiant aient décidé de s’en inspirer.
Les principaux titres de presse se faisaient à n’en pas douter, une véritable joie d’évoquer une nouvelle affaire de terrorisme sur le territoire français.

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