Dimanche 31 mai, la chanteuse Camélia Jordana s’est interposée lors d’un contrôle policier, selon les informations de Sputnik. La scène s’est déroulée sur les quais de Seine, à Paris, et a provoqué un attroupement autour de celle qui est maintenant connue pour ses propos sur les violences policières en banlieue à l’égard des personnes de couleur.

Camélia Jordana est choquée par l’intervention

Plusieurs passants se sont alors approchés, alors que les policiers ont demandé un véhicule afin de conduire l’interpellée au commissariat, pour la présenter à un Officier de police judiciaire (OPJ). Certains des badauds ont demandé aux policiers de laisser tranquille la mise en cause, tout en critiquant leur intervention. La seconde jeune femme a alors lâché que « les policiers tuaient des noirs dans toute la France », avec l’intention d’envenimer la situation pourtant calme.

Un homme s’est ensuite approché à son tour, exigeant des explications quant à l’intervention en cours. Ce dernier a été rejoint par Camélia Jordana, l’artiste de 27 ans, qui promenait son chien. La chanteuse a filmé les policiers, tout en leur affirmant qu’elle était choquée de leur intervention qu’elle a qualifiée de « violente », toujours selon cette même source.

Munie de son smartphone qu’elle utilisait pour filmer, l’artiste a fait savoir aux policiers que leur intervention était violente, avant d’échanger ses coordonnées avec la femme arrêtée. L’interpellation a engendré un vaste rassemblement, au point que des agents ont dû être appelés en renfort pour disperser les gens.

« Je ne me sens pas en sécurité face à un flic en France »

La chanteuse et actrice Camélia Jordana, a accusé ce week-end sur le plateau d’On n’est pas couché les policiers de « massacrer » des hommes et des femmes pour leur couleur de peau.

 

 

« Je parle des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau, c’est un fait. », a déclaré Camélia Jordana sur France 2. « Il y a des milliers de personnes qui ne se sentent pas en sécurité face à un flic, et j’en fais partie. Aujourd’hui j’ai les cheveux défrisés, quand j’ai les cheveux frisés, je ne me sens pas en sécurité face à un flic en France. Vraiment. Vraiment », a-t-elle ajouté.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici