Un album d’Astérix évoquait déjà l’apparition d’un certain Coronavirus en 2017

Le Coronavirus ne cesse ne faire couler de l’encre depuis son apparition. L’album « Astérix et la Transitalique » parut en 2017 mettait déjà en scène un Romain portant le nom du virus qui affole la planète.

« Astérix et la Transitalique »

En 2017, dans l’album « Astérix et la Transitalique », Jean-Yves Ferri et Didier Conrad, le célèbre petit gaulois doit affronter un mystérieux pilote de char romain baptisé « Coronavirus ». Un champion redoutable pour Astérix et son compagnon armoricain Obélix. Ces derniers jours, certains internautes ont d’ailleurs relevé ce détail amusant. Les auteurs de la bande-dessinée n’ont pas été visionnaires. En réalité, le coronavirus a déjà été évoqué lors de l’épidémie de Srars en 2003, rapporte France Bleu.

 

D’où vient ce virus et pourquoi est-il mortel ?

Jamais observé jusque-là, ce virus appartient à la vaste famille des coronavirus et a été identifié par la Chine le 7 janvier 2020 suite à un cas de pneumonie déclaré le 31 décembre 2019.

« Les coronavirus sont zoonotiques, ce qui signifie qu’ils sont transmis entre les animaux et les humains », explique l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur son site. C’est le « septième coronavirus capable de donner des manifestations cliniques chez l’humain », explique à l’AFP Arnaud Fontanet, responsable de l’unité d’épidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur à Paris. Son origine semble se trouver dans un marché de Wuhan, ville chinoise de 11 millions d’habitants, fermé le 1er janvier 2020.

« On suppose que la source était des animaux vendus dans ce marché et qu’il y a eu passage chez l’homme » , indique le Pr Fontanet, bien qu’on ne sache pas encore lequel. Des chercheurs ont évoqué la piste du serpent explique le magazine Sciences Avenir.

Quels sont les symptômes ?

Ce virus est proche de celui qui avait provoqué l’épidémie de SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) en 2002-2003.  Du point de vue génétique, il y a « 80% de similarités » entre les deux virus, relève le Pr Fontanet, et tous deux entraînent des pneumopathies (maladies respiratoires).

Ils peuvent provoquer des maladies bénignes chez l’Homme (comme un rhume) mais aussi d’autres plus graves comme le SRAS. Les symptômes du SRAS ressemblent à ceux d’une pneumonie, avec une forte fièvre et divers problèmes respiratoires. « Les signes d’infection courants comprennent les symptômes respiratoires, la fièvre, la toux, l’essoufflement et les difficultés respiratoires. Dans les cas plus graves, l’infection peut provoquer une pneumonie, un syndrome respiratoire aigu sévère, une insuffisance rénale et même la mort« , détaille l’OMS.

Comment s’en protéger ?

Autorités sanitaires et scientifiques mettent en avant l’importance des « mesures-barrières », efficaces pour d’autres maladies virales comme la grippe : se laver les mains fréquemment, tousser ou éternuer dans le creux de son coude ou dans un mouchoir dont on se débarrasse ensuite, éviter de se toucher le visage (nez, mains, bouche)…

En outre, si un cas est avéré, le patient doit être placé à l’isolement pour éviter la contagion.

« Etant donné qu’un grand nombre de malades du Sras et du Mers ont été infectés dans des lieux de soins, il faut prendre des précautions pour éviter que le virus se propage dans les établissements de santé », écrivent des scientifiques internationaux dans un commentaire publié par The Lancet.

Le gouvernement a mis en place un site internet pour se tenir informé de l’évolution du virus en France : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

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