Depuis 25 ans, Omar Raddad clamait en vain son innocence, victime d’un gigantesque complot et d’un “délit de sale gueule” exacerbé.
En 1991, l’affaire Omar Raddad était une affaire criminelle très médiatisée portant sur le meurtre de la riche veuve Ghislaine Marchal. Une inscription écrite avec le sang de la victime « Omar m’a tuer » avait rendu coupable le jardinier employé, avant même qu’une enquête soit officiellement ouverte.

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Après une condamnation de dix-huit ans de réclusion criminelle, il a pu bénéficié d’une grâce présidentielle de la part de l’ancien président Jacques Chirac.
A cette époque déjà, le président de la cour d’assise avait eu de propos à tendance islamophobe en utilisant comme preuve d’une soi-disant “pulsion criminelle”, le fait d’égorger un mouton pour l’Aïd el-Adha…
Mais l’affaire prend une nouvelle tournure puisque des ADN différents de ceux d’Omar Raddad ont été retrouvés sur les scellés.

D’après de récents résultats, les prélèvements analysés sur des scellés de la scène de crime correspondent à l’ADN de quatre hommes, mais pas du jardinier incriminé injustement.
Ces résultats qui pourraient bousculer l’affaire ont été divulgués par Jean-Miche Prêtre, le procureur de Nice, lors d’une conférence de presse. Il a déclaré que les empreintes génétiques des scellés ne « matchent » pas avec ceux d’Omar Raddad.
L’avocate qui assure la défense du jardinier, Me Sylvie Noachovitch, pose une question primordiale dans l’enquête: « Mais à qui appartiennent ces empreintes ADN? ».

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