Ylies, 6 ans et de confession musulmane, est le bourreau de son école.
C’est le CCIF qui nous rapporte les faits du 15 janvier au matin dans l’Eure. Lors d’une conversation téléphonique entre la mère du petit Ilyes, 6 ans et de confession musulmane avec le directeur de l’école, ce dernier a contacté la maman, convertie, en lui posant une série de questions étranges et extrêmement inappropriées.
« Est-ce que vous avez des revendications contre mon école? », « avez-vous de la colère ou de l’agressivité à mon égard ou à l’égard de l’école? », question qu’il posera à trois reprises. Prenant soin de ne jamais mentionner les attentats, le directeur lui demande quel est son « ressenti ». Enfin, il demande s’il est nécessaire de faire un signalement auprès de l’inspection académique concernant son fils et elle-même.

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Terriblement ébahie par les propos du directeur au bout du fil, la maman s’est empressée d’aller au commissariat afin de rapporter les dires du chef d’établissement. Elle est auditionnée et lesdits propos sont recueillis par les gendarmes.

C’est à ce moment que le comportement du corps enseignant ainsi que du directeur ont commencé à devenir de plus en plus insistant, pour ne pas dire agressif. Une succession d’événements surviennent :

20-22 janvier: Le petit Yazid explique à sa maman qu’il a été puni à plusieurs reprises et que le directeur l’a violemment saisi au niveau du poignet. La maman emmène son fils chez le médecin qui lui délivre une interruption scolaire de deux jours.
Ylies est angoissé à l’idée de retourner à l’école et montre des signes d’angoisse importants, comme l’apparition d’un eczéma.

23 janvier: La maman dépose plainte au commissariat pour violences à l’encontre de son enfant.

27 janvier: Dans le cahier de correspondance d’Ylies, la maman découvre un courrier étrange de l’inspection académique qui signale que le garçonnet se jette par terre et se cogne « volontairement » la tête contre les murs…
Étrange que ce dit-courrier puisse apparaître à peine 4 jours après le dépôt de plainte de la mère qui signalait justement des violences physiques à l’encontre de son enfant.

Comme si cela ne suffisait pas, une information tombe comme un véritable coup de massue. L’école de son fils a organisé un “spectacle” avec les petits de CP, qui consistait à reproduire l’attaque contre Charlie Hebdo. Le rôle d’un des tueurs a été désigné par son fils de 6 ans par le directeur…
La mère comprend avec horreur que son enfant est devenu le bourreau de son école suite aux attentats.

Elle décide alors de diffuser son histoire sur Internet, les réseaux sociaux ayant relayé l’information. Les enfants commencent à raconter à leurs parents que le directeur se montrait parfois agressif à l’encontre du petit garçon. Le directeur lui, décide de mener sa petite enquête de son côté afin de noter la moindre faille de la mère, qui pourrait jouer en sa défaveur. Ce dernier aurait en effet appelé les parents d’élèves afin de récolter des informations sur la mère de l’enfant.

Le 23 janvier, elle reçoit une convocation de la mairie de sa commune, qui l’invite à venir se présenter pour une « conciliation », en présence du maire, du directeur de l’école, du corps enseignant, de l’inspection d’académie et de la brigade de gendarmerie.
Demandant des explications sur le motif de cette convocation auprès de la mairesse elle-même, celle-ci lui répond qu’elle doit venir car elle est « mise en cause » !
Quand la maman les informe qu’elle sera accompagnée d’un avocat, on lui refuse catégoriquement, la maîtresse lui précise que « ce n’est même pas la peine de venir, madame ».

De plus en plus de cas comme celui-ci dénotent les véritables dysfonctionnements des écoles, dans l’incapacité totale de proposer une quelconque pédagogie. Si l’école est capable de faire peser la menace à l’égard d’une mère innocente, détruire un enfant de 6 ans psychologiquement (car de confession musulmane) ou tout simplement pervertir l’esprit des enfants en leur demandant de s’exprimer sur un sujet tabou qu’ils maîtrisent à peine, que deviendra le lieu où se fondent les grands esprits de demain ?

L’école actuelle forme des petits soldats, qu’on gave, comme des oies, d’informations totalement absurdes et ceci dès le plus jeune âge.
Parce que c’est bien connu : à un âge ou l’enfant ne possède pas encore la capacité de discernement (avant 9 ans), il est si facile de les initier à des âneries de taille. Dans le cas contraire, on n’hésitera pas à sanctionner des gamins en les accusant d’ « apologie du terrorisme ». C’est vrai qu’à cet âge, ils savent sûrement bien manier les armes !

Pauvre France…

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