Dans sa folie meurtrière, Israël n’épargne ni les femmes ni les enfants Palestiniens. Le blocus imposé à la population à une énorme incidence sur son quotidien, car il implique aussi des restrictions aux soins de santé qui sont autant d’éléments qui contribuent à augmenter le nombre de malades.

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La grande majorité des infrastructures hospitalières palestiniennes ont été bombardées par l’armée israélienne et beaucoup de Palestiniens sont dans l’obligation d’aller en Israël pour se faire soigner. Ajoutons à cela les checkpoints et les longues heures d’attente pour des milliers de Palestiniens qui espèrent aller travailler ou être soignés et vous aurez compris qu’il s’agit d’un véritable parcours du combattant même pour les plus endurants.
Les points de contrôle tenus par les soldats israéliens servent surtout à empêcher les Palestiniens de circuler et les personnes gravement malades ne sont pas épargnées par l’intransigeante israélienne qui ne voit aucun inconvénient à laisser mourir un Palestinien faute de soins.

Nadia al-Bakri fait partie de ses nombreux malades consignés chez eux sans soins, pourtant la femme âgée de 52 ans souffre d’un cancer du sein et elle a grand besoin de poursuivre son traitement. Mais cette militante pour les droits des femmes à Gaza paie le prix fort pour son militantisme, car l’état hébreu lui refuse la possibilité de retourner au centre médical Shaba de Tel Aviv pour y subir des examens.
Les jours passent mais la directrice du Centre pour les Droits de la Femme à Gaza qui fait aussi partie du conseil d’administration du Centre Palestinien pour les droits humains (PCHR) est obligée de souffrir en silence pendant que sa santé se détériore.
Il suffirait pourtant juste de se rendre aux rendez-vous de contrôle qui lui ont été fixés à Tel Aviv, mais les autorités israéliennes en ont décidé autrement. L’association qui emploie Nadia précise que « le cas de Mme Al-Bakri est malheureusement courant et que les Israéliens refusent souvent le passage pour des soins critiques à des patients qui n’acceptent pas leurs divers chantages au passage d’Erez ».

Mais ni le cas de Nadia al-Bakri ni même les nombreux cas d’enfants Palestiniens malades ne vont déclencher la compassion de l’état hébreu, un état qui compte à son palmarès plus d’une vingtaine d’hôpitaux et une soixante de dispensaires gazaouis bombardés. Sans compter les médecins et chirurgiens empêchés de circuler ou de se rendre à des formations à l’étranger.

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