Il y a peu nous avons dénoncé la nouvelle flambée de violence qui s’est abattue contre les Rohingyas, la minorité musulmane.
Alors que le monde est aux abonnés absents, de plus en plus d’associations humanitaires tirent la sonnette d’alarme face au déni du gouvernement birman. Plus d’un millier de maisons de villages musulmans situés à l’ouest du pays ont été rasées de la carte.

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L’armée birmane intensifie ses violences contre les Rohingyas avec la complicité du Prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi à la tête du gouvernement. Le feu vert donné aux militaires leur permet de mener leurs actions criminelles en toute impunité.
Pendant ce temps, le gouvernement birman continu à nier l’évidence, semant la confusion en faisant état de « 300 habitations » qui auraient été rasées par des « terroristes » soucieux de « semer la confusion entre les troupes gouvernementales et le peuple ». Une propagande destinée aux médias internationaux.
Selon les ONG, ce sont plus de 1200 habitations qui ont été détruites ces dernières semaines par l’armée birmane. Les associations des droits de l’homme accusent cette dernière de graves abus contre la minorité musulmane, de viol et de meurtres de civils.

La rapporteuse spéciale de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour la Birmanie, Yanghee Lee, a exhorté le gouvernement d’Aung San Suu Kyi à « une action urgente » pour protéger les civils dans l’Etat de Rakhine.

Cependant sur le terrain, c’est l’armée qui semble faire sa loi en tenant en main les ministères de l’intérieur et de la défense. Le massacre perpétré contre la minorité Rohingyas vise tout simplement à les exterminer, les preuves irréfutables de la destruction des maisons basées sur des images satellite ne laissent aucune place au doute.
L’ONG Human Right Watch dénonce le comportement du gouvernement birman qui continu à accuser des soi-disant « groupes terroristes », « Au lieu de répondre par des accusations et dénégations du même style que l’armée, le gouvernement devrait regarder les faits », a clamé lundi Brad Adams, le responsable Asie.

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