Par le dessin ou la peinture, la caricature est une représentation souvent rendue grotesque (par l’exagération et la déformation de certains traits caractéristiques physiques) dans le but est uniquement satirique.

On dénonce donc, par le biais d’un simple crayon, des idéologies, des convictions politiques et autres : tout ceci à l’aide d’une seule arme : l’ironie.

Naji al-Ali était l’un des plus grands caricaturistes de son époque. Palestinien, Naji al-Ali est né vers 1937 en Galilée. Ses dessins exprimaient la lutte et la résistance face à l’Etat israélien et condamnait certains régimes arabes.

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Il disait de ses caricatures qu’elles étaient : « l’expression des opprimés qui paient cher leurs vies, portant sur leurs épaules le fardeau des erreurs commises par les autorités. Tout ce qu’ils possèdent a été acquis avec peine, sous le siège constant de la dureté et de la cruauté. Ils luttent pour leur vie et meurent jeunes, ensevelis dans les tombes dépouillées. Ils sont toujours sur la défensive pour pouvoir vivre. Je vis avec eux dans les cachots, observant et brûlant à la pulsion de leurs cœurs, au flot du sang qui coule dans leurs veines. »

Le 22 juillet 1987, il fut assassiné à Londres par le Mossad israélien.
En effet, un tueur professionnel lui a logé une balle en pleine tête et a continué son chemin calmement, sans être inquiété.

A l’époque, la presse occidentale ne s’était pas émue de cette atteinte à la liberté d’expression, comme c’est le cas aujourd’hui après l’attentat dont a été victime Charlie Hebdo. Deux poids et deux mesure ?

Il aura été le tout premier caricaturiste à avoir été tué pour ses dessins, une plaidoirie pour un peuple opprimé.

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