Depuis le début de la guerre civile en Syrie, soit le 15 mars 2011, le bilan humain fait froid dans le dos : près de 191 369 personnes ont été abattus en raison du conflit, selon les propos de la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Navi Pillay, ce vendredi 22 août.

Ce rapport total de pertes serait même sous-estimé d’après les Nations unies. En effet, seules ont été retenus les victimes identifiées par un nom et dont les dates et les lieux de la mort sont précises.
Si l’une de ces informations manquait à l’appel, les victimes étaient alors rayées de la liste officielle rapportée par l’ONU. Dès lors, une liste de plus de 300 000 morts aurait été en réalité établie !

Parmi les victimes, plus de 85 % s’avèrent être des hommes dont 8 803 sont mineurs et plus de 2 000 sont des enfants de moins de 10 ans.

Navi Pillay, a jugé « scandaleux qu’en dépit de leurs énormes souffrances, la situation difficile des blessés, déplacés, détenus et familles de personnes tuées ou disparues n’attire plus guère l’attention », ajoutant que des « allégations sérieuses selon lesquelles des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ont été, à maintes reprises, commis en toute impunité ».

« Le fait que non seulement cette situation puisse durer si longtemps, sans perspective de fin, mais qu’elle ait aujourd’hui des conséquences si horribles pour des centaines de milliers de personnes par-delà la frontière, dans le nord de l’Irak, et que les violences s’étendent aussi au Liban, constitue un véritable réquisitoire contre l’époque dans laquelle nous vivons »; a-t-elle également précisé.

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