Nul n’a oublié l’énorme élan de solidarité pour notre frère Moussa de l’association BarakaCity parti il y a six mois au Bangladesh pour une mission humanitaire en faveur du peuple Rohingya, la minorité musulmane la plus persécutée au monde.

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Alors qu’il oeuvrait à soulager les souffrances des enfants Rohingya, il a été arrêté et incarcéré durant 70 jours par les autorités locales pour des « activités suspectes » et l’utilisation d’une « fausse identité ».
Rappelons que Moussa Ibn Yacoub de son nom de naissance Maxime Puemo Tchantchuing s’est converti à l’Islam et a depuis changé de nom.

Même si Moussa est libre, il est contraint de rester sur place dans l’attente de son procès prévu vendredi prochain. Alors plutôt que de se morfondre et compter les heures qui passent, notre humanitaire au grand sourire s’est lancé un nouveau défi, seul cette fois-ci sans l’assistance de son association.
Il compte ouvrir un centre d’accueil pour les enfants défavorisés, un domaine qui lui tient particulièrement à cœur.

Dans une interview accordée au quotidien Le Parisien, le jeune homme de 28 ans revient sur les derniers mois passés au Bangladesh, un parcours semé d’embûches dont qu’il compte tirer profit.
Il a notamment expliqué que la vie carcérale est difficile d’autant qu’il avait été mis à l’isolement, mais par la suite il a pu savourer sa liberté en continuant à faire ce qu’il fait de mieux, aider son prochain.
Après avoir sympathisé avec quelques enfants pauvres du quartier, il les a aidés en leur fournissant de la nourriture et des vêtements.
La plupart de ces enfants étaient tous issus de la communauté Rohingya, comme un signe du destin puisque son premier objectif en arrivant au Bangladesh il y a six mois était justement d’aider cette population oubliée de tous.

Il a donc crée une association locale qui accueille déjà une quinzaine d’enfants orphelins mais l’objectif à court terme est de réunir une trentaine d’orphelins dans le site dont la capacité d’accueil est de 50 personnes.
A son retour, le jeune humanitaire ne travaillera peut-être plus pour l’association BarakaCity avec laquelle il a pourtant gardé des contacts. Son actualité et sa libération sont désormais gérées par le collectif #FreeMoussa.

Le 24 juin prochain, le projet de Moussa «Bani Street» sera présenté au public à 19h30 au 1, rue du Mail à Paris (IIe).

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