Le hijab premier signe distinctif de l’appartenance à la religion musulmane est le symbole le plus décrié et attaqué par les détracteurs de l’Islam.
Pour les femmes, premières victimes de la haine anti-Islam, il ne se passe pas un jour sans qu’elles ne subissent des discriminations dont la plupart sont gardées sous silence et défraient rarement la chronique.

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La dépêche du Midi nous rapporte, toutefois, l’histoire de cette musulmane enceinte de 8 mois agressée par un homme à cause de son voile.
Mardi matin, alors qu’elle se trouvait en pleine rue à Toulouse, un homme se rue vers elle en criant « Pas de ça chez nous ! », animé par une violence extrême, il l’agrippe par son hijab et la frappe violemment à plusieurs reprises avant de sortir un couteau dans le but, probable, de l’achever. Heureusement qu’un jeune homme présent sur les lieux et connaissant l’agresseur s’interpose et l’arrête in extremis.

La mère de famille sous le choc a été hospitalisée et souffre de multiples contusions sur tout le corps. Elle a bien sûr déposé plainte auprès des autorités compétentes.
Les enquêteurs de la sûreté départementale ont lancé un appel à témoins qui auraient assistés à cette attaque islamophobe.

Le conseil régional du culte musulman (CRCM Midi-Pyrénées) a réagi face à ce déferlement de violence et a souhaité à la victime « sincère empathie, de sa solidarité et de son soutien en cette circonstance douloureuse ». Son président, Abdellatif Mellouki, a exprimé « sa crainte et sa vive inquiétude devant l’augmentation des actes islamophobes ».
D’après le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) Chaque jour en France, un individu est victime d’islamophobie, les femmes voilées sont les plus touchées, elles représentent à elles seules 76% des statistiques.

Le CCIF est de plus en plus sollicité pour signaliser les discriminations et les agressions. « Cependant, les chiffres figurant dans notre rapport ne sont que la partie émergée de l’iceberg, bien en-deçà de la réalité islamophobe à laquelle nous sommes confrontés depuis plusieurs années », signale l’association.

« En effet, certaines victimes préfèrent se taire, se méfient des agents de la force publique, qui refusent parfois de recueillir leur dépôt de plainte, les autorités minimisant trop souvent la charge islamophobe. Ces violences qui s’accentuent d’année en année menacent de plus en plus l’équilibre de notre pays et la cohésion sociale », a-t-elle conclu.

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