Zone «Doc” présente dans ce reportage la manière dont Hollywood créé l’Islamophobie et la haine des Arabo Musulmans.
Cette vidéo est basé sur le travail du professeur Jack Shaheen de l’université Sud Illinois qui a décidé d’étudier l’image des arabes dans le cinéma hollywoodien.

Il a visionné 1000 films et en conclut que ceux-ci sont décris comme des brutes sanguinaires, des terroristes qui veulent s’attaquer aux braves occidentaux depuis le début du cinéma jusqu’au films les plus récents (Les Aventuriers de l’Arche perdue 1981, Jamais plus jamais 1983, Alladin 1992, True lies 1994).
Il a réuni toutes ses observations dans son livre “reel bad arabs”.

Le cinéma a souvent eu des souffres-douleur, des méchants qui servent à mettre en avant les héros et ils ont souvent des caractéristiques bien précises.
Il a voulu mettre en évidence ce que peu de gens veulent voir, une omniprésence du stéréotype de l’arabe haineux, souvent obsédé sexuel, dépouillé de toute humanité. Ces clichés ont été transmit par les européens il y a 150 ou 200 ans. Les arabes sont même vus comme une menace économique (Network 1987).

Hollywood rentre ces clichés même dans les films qui n’ont rien à voir avec l’Orient (Retour vers le futur 1985). Même la femme est confiné au rôle d’une esclave, d’une danseuse du ventre ou d’une terroriste. La politique américaine et les images d’Hollywood sont intimement liée. Ils se renforcent mutuellement.
Israël jouit depuis sa création du soutien indéfectible des Etats Unis et du lobby sioniste. Ce dernier, par le biais de ses producteurs a diabolisé les arabes et particulièrement les palestiniens (Delta Force 1986).

Pour Hollywood, les palestiniens sont tous des terroristes sans exception (Exodus 1960, L’ombre d’un géant 1966). Il existe une résolution tacite dans le cinéma américain de ne pas donner un visage humain aux palestiniens.
Les mots “arabes” ou “musulman” ont une connotation menaçante dans la “psyché” américaine. L’apparence ethnique de quelques extrémistes est mis en évidence comme représentation de la majorité des “arabo-musulmans” (24 Chrono 2004).
C’est comme si il y avait quelque chose de planifié, une certaine constance dans la perception manichéenne et simpliste de l’arabo-musulman. Mais est-ce vraiment voulu ? Ne serait-ce pas simplement une incapacité profonde à accepter la différence de l’autre?

En tout cas, projet volontaire ou pas, le résultat est là ; on a réussi à passer du cinéma basé sur un imaginaire bourré de fantasmes à une “pseudo-réalité” calquée sur cet imaginaire.
Les arabes ont envie de voir des films américains qui les dépeignent de manière respectueuse, honnête et juste (Paradise Now 2005).

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici