Après cinq mosquées vandalisées en mars dernier en Grande-Bretagne, suivies de l’agression de deux femmes voilées en Belgique, c’est en France que la communauté musulmane fait une nouvelle fois les frais de la haine islamophobe.

Le Parisien rapporte qu’une dizaine de pierres tombales et d’ornements funéraires ont été brisés au cimetière musulman Paysager de Draguignan dans la nuit de dimanche à lundi.
Les plaques honorant la mémoire des défunts musulmans ont été souillées, confirme une source officielle ce lundi 13 mai.

Une profanation qui en dit long sur le sentiment de haine à l’égard des musulmans. Le sous-préfet de l’arrondissement de Draguignan, Eric De Wispelaere, le procureur de la République Patrice Camberou, et le maire de la ville, Richard Strambio, se sont rendus sur place pour constater l’étendu des dégâts.
La police scientifique a recueilli des indices dans l’espoir d’identifier le ou les auteurs de ces ignobles actes. Dans l’après midi, le procureur a publié le communiqué suivant :

Dans la nuit du dimanche 12 mai au lundi 13 mai 2019, une dizaine de sépultures du carré musulman du cimetière paysager de Draguignan ont été dégradées. Plusieurs pierres tombales ont été renversées et des objets déposés en la mémoire des défunts ont été brisés ou jetés aux abords.

Les familles victimes des dégradations ont été contactées afin de porter plainte si elles le souhaitent. La mairie envisage également de déposer plainte.
Rappelons que la violation de sépultures sont passibles d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 4 ans et d’une amende de 30.000 euros.

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