Lynchage à mort d’un homme de 24 ans s’est mû en affaire d’État, dans la région orientale du Jharkhand.

Ce n’est pas la première agression de ce genre. Ces derniers jours, plusieurs agressions islamophobes ont été rapportés à travers l’Inde.
Depuis l’arrivée de la droite hindouiste à New Delhi, ces actes violents et islamophobes sont de plus en plus cautionnés et deviennent proches du banal.

Après la mort du jeune homme de 24 ans, Tabrez Ansari, à l’hôpital, onze personnes ont été arrêtées et deux policiers ont été suspendus. Le jeune homme était accusé d’avoir volé une moto et a été attaché à un poteau électrique puis passé à tabac pendant de longues heures et par plus d’une dizaine de personnes, non loin de la ville de Jamshedpur. Alors que les agresseurs tabassaient Tabrez Ansari, ils lui auraient demandé de scander des slogans à la gloire des divinités hindoues sachant que la victime était de confession musulmane.

Depuis la semaine dernière, les médias indiens ont fait état d’au moins trois autres affaires dans lesquels des musulmans ont été attaqués et appelés, de la même manière, à prêter allégeance aux divinités hindoues par leurs agresseurs.

Le département d’État américain a souligné vendredi dernier dans son rapport annuel sur la protection des libertés religieuses dans le monde qu’il y avait une montée de violences perpétrées par des groupes hindouistes et visant en premier lieu la communauté musulmane minoritaire ces dernières années.

Pour sa part, le gouvernement indien rejette en bloc ces conclusions et nie toutes accusations portées à son égard concernant les atteintes aux libertés religieuses.

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