En Belgique, un employé musulman s’est fait retirer 5 jours de salaire pour avoir refusé de serrer la main à sa supérieure hiérarchique. Désormais, il est obligatoire de serrer la main à une femme au risque de perdre des jours de paie.

C’est ce qui s’est passé au Collège de Ixelles. La sanction est tombée sur un employé de confession musulmane qui ne souhaitait pas avoir de contacts physiques avec des femmes, comme l’Islam lui interdit selon lui. C’est une situation qui n’arrive que très rarement et pourtant tous les défenseurs de l’égalité hommes-femmes sont montés au créneau pour ne rien laisser passer.

Bien que ce ne soit qu’un choix personnel et religieux, et non une manifestation du refus du principe de parité, Viviane Teitelbaum a laissé exprimer sa colère sur cet employé malchanceux d’être tombé sur une féministe engagée. En effet, cette dernière est aussi bien présidente du Conseil des Femmes Francophones de Belgique que du Lobby Européen des Femmes !

«Quand je suis arrivée devant cette personne, effectivement, elle m’a dit je ne peux pas vous serrer la main parce que vous êtes une femme. Voilà. Je pense que l’égalité homme-femme est quelque-chose qui aujourd’hui est acquis dans la constitution et qu’il faut respecter, quelles que soient ses origines, quelle que soit sa religion, sa tradition.»

Lorsqu’il s’agit de musulman, on applique la tolérance zéro car en aucun cas l’employé s’est annoncé comme réfractaire à l’égalité hommes-femmes, il a simplement expliqué pourquoi il ne pouvait pas réaliser le geste de lui serrer la main. Depuis quand ce geste est-il devenu l’étendard du respect mutuel au travail ?

Le fidèle ne changera pas son attitude puisqu’il a affirmé que cette sanction ne changera pas ses convictions.

Rappel :

Aïcha radhia Allahou 3anha a dit : « Au nom d’Allah ! Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) n’avait exigé des femmes que ce qu’Allah leur avait ordonné ; sa main n’avait jamais touché celle d’une femme ; il se contentait d’enregistrer leur prestation de serment d’allégeance et de leur dire : « Je l’ai accepté » (rapporté par Mouslim, 1866).

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