Aujourd’hui, Jean-Paul Delevoye, le haut commissaire à la réforme des retraites, a présenté ses préconisations pour la réforme des retraites à venir. C’est le moment de faire le point sur la compatibilité religieuse avec l’Islam.

Cela fait 18 mois que Macron nous avait promis une réforme des retraites avec la volonté de mettre en place un « système universel » qui doit remplacer les 42 régimes actuels. Jean-Paul Delevoye a donc présenté son rapport aux syndicats puis au premier ministre Edouard Philippe en fin de matinée après de longues heures de débats et de négociations.

Les mêmes droits pour tous les français

Tous les régimes spéciaux seront fermés pour laisser place à un système unique afin que les salariés du privé comme du public, fonctionnaires, parlementaires.. soient sur un régime identique. Ainsi, la retraite ne sera plus calculée sur les bases précédentes à savoir les 25 meilleures années (pour le privé) et les six derniers mois (pour les fonctionnaires).

Chaque euro cotisé donnera un nombre de points avec la valeur qui a été fixée à 0,55 euro brut de retraite par an à taux plein = 1 point. Par exemple, 100 euros cotisés donneront donc droit à 5,50 euros de retraite par an et ce pour le privé comme pour le public.

L’âge de départ reste à 62 ans

C’était une promesse de Macron, l’âge de départ à la retraite sera toujours envisageable à 62 ans mais sera soumis à un mécanisme de décote/surcote qui reste encore à définir. 64 ans deviendra l’âge pour bénéficier du taux plein à partir de la génération 1963, assimilé à l’âge d’équilibre du système selon Jean-Paul Delevoye, en corrélation directe avec l’espérance de vie (âge qui sera repoussé si l’espérance de vie augmente).

Parmi les autres changements majeurs à venir, on compte : un minimum de retraite augmenté à 85% du SMIC, une majoration pour chaque enfant ainsi que des «points de solidarité» pour les périodes d’inactivité subies. Le tout sera appliqué en 2025.

En Islam, rien n’interdit l’utilisation de ce système de retraite. L’argent a été prélevé sur le salaire durant toute la vie de la personne et lui est restitué plus tard en fin de vie. Et ce même principe s’applique si la personne venait à mourir et laissait derrière une femme et/ou des enfants. Ces mensualités font partie de son héritage, sa famille a donc pleinement le droit de jouir de cet argent si toutefois l’Etat ou tout autre organisme ne l’a pas destiné à une personne en particulier.

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