« Un benêt ânonnant des mots convenus » Hassen Chalghoumi dépose plainte contre Ghaleb Bencheikh 

L’islamologue franco-Algérien Ghaleb Bencheikh a déclaré que l’imam Chalghoumi ne représente en aucun cas les musulmans de France dans un entretien accordé à TSA. Il a estimé notamment que le fait d’«ériger» l’imam de Drancy comme le «quasi unique porte-parole des musulmans de France» serait une «atteinte à l’intelligence des Français musulmans».

Dans son interview, le président de la Fondation de l’islam de France a en effet jugé que les musulmans de France seraient «humiliés de voir un benêt ânonnant des mots convenus, le plus souvent sans finir ses phrases, parler en leur nom et présenté comme leur représentant», précise Yabiladi.

Des propos considérés par Hassen Chalghoumi comme «injurieux». «Les propos tenus sont d’autant plus outrageants et méprisants que Monsieur Ghaleb Bencheikh, islamologue réputé et reconnu, préside la Fondation de l’Islam de France», affirme le président de la Conférence des imams de France, dans sa plainte.

«Cette fondation (…) est indigne d’avoir à sa tête, une personnalité qui profère des propos gravement injurieux à l’égard d’un imam qui promeut, aux risques et périls de sa vie puisqu’il fait l’objet de nombreuses menaces de mort et fatwas, le vivre ensemble entre les Français quelle que soit leur appartenance ou non-appartenance religieuse, dans le respect des lois de la République», abonde Hassen Chalghoumi dans son communiqué. 

«Ce faisant, Monsieur Bencheikh contribue à attiser la haine à l’encontre de Monsieur Chalghoumi, en souhaitant notamment qu’il n’intervienne plus dans les médias et en mettant, notamment, en doute ses capacités intellectuelles et ses compétences religieuses.»

Des sanctions administratives

Hassen Chalghoumi, qui a déposé plainte, souhaite aussi des «sanctions administratives» à l’encontre de Ghaleb Bencheikh.

L’avocat de l’imam de Drancy appelle purement et simplement à la destitution du président de la Fondation de l’Islam de France, en ces termes sans équivoque : « Il est également nécessaire que des sanctions administratives soient prises à l’égard de Monsieur Benckeikh, qui ne saurait continuer à présider une institution dont l’objet correspond exactement aux valeurs prônées et défendues par Monsieur Chalghoumi mais qui, à la lecture de l’article litigieux, sont devenues à l’opposé de celles de Monsieur Bencheikh.».

Le président de la Fondation de l’islam de France a en effet jugé que les musulmans de France seraient «humiliés de voir un benêt ânonnant des mots convenus, le plus souvent sans finir ses phrases, parler en leur nom et présenté comme leur représentant».

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