« Taha Bouhafs met en danger nos collègues » lâche un commissaire de police - VIDEO

Invité à s’exprimer sur le plateau de CNews au sujet de la loi sur la sécurité globale, le commissaire Matthieu Valet s’en est pris nommément au journaliste Taha Bouhafs cible de nombreuses critiques pour son combat contre les violences policières.

 

« On a des policiers qui se font harceler, identifier et pourchasser sur les réseaux sociaux. Lorsque ça n’est pas leurs noms ou leurs prénoms inscrits sur les murs des villes ou des cités. »

« On recherche la domiciliation de nos collègues pour porter atteinte à leur intégrité physique. La famille subit l’exutoire d’une société minoritaire qui aujourd’hui n’a ni repère, ni valeur. »

« Encore une fois, les journalistes militants sont là pour nous dézinguer (…) et Monsieur Taha Bouhafs a encore été présent ce soir en chef de file des haineux de la police et c’est lui qui colporte des rumeurs sur notre profession et qui met en danger nos collègues. »

« Ya un policier, qui a été identifié par Taha Bouhafs, de la BAC du 94 du Val-de-Marne. Son nom, son prénom ont été identifiés sur son compte et il disait « Ca va pas en rester là, j’irai jusqu’au bout. » C’est quoi ces menaces contre nos collègues ? »

Proposition de loi sur la sécurité globale

L’article 24 de cette proposition de loi interdit à toute personne de diffuser « l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale, autre que son numéro d’identification individuel, lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police » et que cette diffusion a pour « but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique ».

L’article 24 de cette proposition de loi interdit à toute personne de diffuser « l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale, autre que son numéro d’identification individuel, lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police » et que cette diffusion a pour « but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique ».

Multiples menaces de mort

Le journaliste Taha Bouhafs a répondu aux questions de Salomé Saqué et s’est exprimé au sujet du tweet que Gérald Darmanin lui a directement adressé.

Tout a commencé lorsque Taha Bouhafs a qualifié un député de LREM de « Playmobil ». Suite à cela, c’est Gérald Darmanin lui-même qui a décidé de lui répondre sur Twitter en postant le message suivant :

« Un tweet d’une agressivité qui révèle que certains « militants » politiques n’ont rien des défenseurs de la liberté et de la démocratie qu’ils prétendent être. »

 

Lors de cette interview, Taha Bouhafs explique :

« C’est un échange à la base avec un député, je ne connais même plus son nom, qui m’a interpelé directement sur les réseaux sociaux, nommément.  Il expliquait que les journalistes qui étaient contre cette loi (le projet visant à interdire la publication de photos de policiers) étaient des journalistes militants, chasseurs d’image anti-police, et que leur volonté était de nuire à des pères et mères de famille. »

Et Taha Bouhafs de continuer :

« Nous journalistes, nous faisons ce travail par souci de justice et par souci de vérité. Je lui ai donc répondu que je n’avais pas de temps à accorder à un Playmobil. (…) Et quand le ministre de l’Intérieur, le chef de la police en France, me cite sur Twitter, nommément, en expliquant que je suis agressif, en expliquant que ce tweet n’a rien à faire là, où est la liberté d’expression des journalistes ? »

Et Taha Bouhafs de s’exclamer :

« C’est quand même incroyable ! Le chef de la police en France dit à un journaliste : « Tu n’as pas à dire ça ! » J’ai reçu des menaces de mort suite à cette cabale ! Des menaces de mort où on me dit  « Petit arabe, on va te faire comme à Charonne ». Je trouve ça incroyable de mettre une telle pression sur des journalistes. »

 

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