Décidément le mouvement des «Gilets jaunes» fait de plus en plus parler. Des dizaines de milliers de citoyens se sont donné comme mot d’ordre de faire plier le gouvernement après la hausse historique du prix des carburants.
Au fil des jours, ces revendications légitimes ont été oubliées par une partie des manifestants. Sans vouloir revenir sur la polémique engendrée par le comportement de certains «Gilets jaunes», il semblerait que cette mobilisation à l’échelle nationale ait donné des idées à quelques personnes mal attentionnées si l’on s’en réfère à certains médias.

Le Parisien révèle que quatre hommes ont été arrêtés le 13 novembre dernier à Saint-Etienne. Selon le quotidien, ils préparaient un attentat pour le premier jour de mobilisation des «Gilets jaunes», le 17 novembre.
Le gouvernement a effectivement confirmé craindre « un parasitage terroriste », selon l’expression utilisée en privé par le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner.

Les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux par Daesh font l’objet d’une surveillance étroite de la part des autorités françaises. Et sur certaines de ces vidéos, il serait question des «Gilets jaunes». Les terroristes se préparaient-ils à passer à l’acte ?
Quoiqu’il en soit, le ministre de l’Intérieur a pris les devants en mobilisant un dispositif important pour que l’ensemble des manifestations qui ont lieu dans l’Hexagone soient mises sous surveillance constante.

Toujours selon Le Parisien, c’est un SMS qui a poussé les enquêteurs de la sous-direction anti-terroriste (SDAT) à s’intéresser de plus près à l’un des terroristes présumés. Le message envoyé à sa fiancé serait assez explicite : « Ça va saigner le 17 novembre », écrit le quotidien.

Trois des hommes, deux frères âgés de 23 et 35 ans déjà connus des services de police pour radicalisation, et le troisième âgé de 52 ans ont été interpellés et mis en examen.
Le «cerveau» présumé du complot, un homme âgé de 25 ans était déjà incarcéré pour une autre affaire de terrorisme. Originaire de la région lyonnaise, il est décrit par Le Parisien comme étant un homme, «très radicalisé

», il « communiquait avec les autres à partir d’un téléphone portable depuis la prison ».
Alors quel était leur plan ?

La cible n’était pas clairement définie, écrit Le Parisien

Une perquisition effectuée au domicile des individus a permis la saisie d’une arme de chasse et sept cartouches, un ordinateur, plusieurs tablettes ainsi qu’une clé USB contenant des documents de propagande.
Un arsenal bien léger pour fomenter une attaque à grande échelle, mais selon les mêmes sources, l’un des frères cherchait à se procurer une kalachnikov.
De plus, l’un d’eux aurait assuré soutenir Al-Qaida, tandis qu’un autre voulait se rendre au Yémen.
Par contre, le troisième suspect affirme que le groupe voulait juste profiter du chaos créé par les «Gilets jaunes» pour commettre un braquage.
Pour les juges, il ne fait aucun doute que le groupe voulait mener une attaque terroriste.

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