Algérie - Le film d’un réalisatrice algérienne projeté dans un festival israélien fait polémique

Une vive polémique a enflé en Algérie autour de la participation du film algérien « À mon âge je me cache encore pour fumer » dans un festival cinématographique organisé en Israël rapporte le site Observalgerie.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a d’ailleurs, sur-médiatisé cette production de la réalisatrice algérienne Reyhana, pour promouvoir une prétendue normalisation culturelle entre Alger et Tel Aviv.

De nombreux Algériens dénoncent une tentative de la part de la réalisatrice Reyhana, de normalisation des relations entre l’Algérie et Israël. Les internautes algériens ont vivement critiqué la décision de la réalisatrice de participer à une manifestation culturelle organisée sur «les territoires occupés de la Palestine». Ils y voient une forme de vengeance de la part de Reyhana qui s’est vu refuser la projection de son film en Algérie en raison de son contenu jugé « moralement inapproprié ».

Certains parlent de « fausse polémique »

Pour ses détracteurs, le film n’est pas un film algérien ! Il a été produit par la société KG productions appartenant à Michelle Gavras, la femme du réalisateur Costa Gavras. Aucune société algérienne privée ou publique n’a pas participé à la production de ce film, qui a été tourné d’ailleurs à Malte, pour des raisons de sécurité.

Même si dans le casting, il y a des comédiennes algériennes, Biyouna et Nadia Kaci, le film n’est pas pour autant une production algérienne. L’histoire se déroule dans un hammam où une jeune femme est hébergée pour fuir la horde terroriste. Une des actrices principale du film qui joue notamment la propriétaire du Hammam est palestinienne: Hiam Abbas. 

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