Hier soir, après les attentats de Nice, les chaînes de télévision ont dérapé dans le traitement de l’information. La télévision française a sombré dans les pires comportements en dévoilant des témoignages et des vidéos insoutenables.

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BFM et Itélé diffusent de fausses informations accompagnées d’images du feu d’artifice, et TF1/LCI alimentent leurs chaînes par de fausses rumeurs. Ce gros naufrage audiovisuel est également présent sur les réseaux sociaux comme Twitter sur Wikileaks (compte officiel de Twitter).
En effet, sur le compte est posté une vidéo d’un homme se baladant au milieu des cadavres, de flaques de sang et des cris des survivants.

Mais la palme de l’horreur revient à France 2. La chaîne a diffusé une “édition spéciale” attentat de Nice en transmettant en boucle et au ralenti plusieurs vidéos du camion fonçant sur la foule.
Mais ce n’est le seul dérapage de la soirée. La chaîne de télévision du service public diffuse l’interview d’un homme assis à côté du cadavre de sa femme et qui sous le choc répond au journaliste:
« C’est fini pour moi, mon fils est mort. J’ai perdu les deux d’un coup. Ma femme et mon fils sont venus voir la fête. Voilà, c’est ça la fête ».

Plusieurs questions pouvaient se poser sur choix de cette étonnante interview: comment juger de la véracité des propos de l’homme et de son identité? L’homme ne parle pas t-il aussi clairement justement parce qu’il est un état dissociatif de début de dépression?
A ce moment-là, il était sans doute judicieux pour les journalistes de réagir avec pudeur et de laisser l’homme face à son deuil… Plusieurs téléspectateurs ont alertés le CSA pour empêcher la diffusion de ce genre d’images.
France 2 a par la suite tenté de présenter ses excuses.

Voici la version floutée diffusér par le site ThePrairie.fr

Si vous ne parvenez pas à visionner la vidéo ci-dessous, CLIQUEZ ICI.

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