Alors que la polémique concernant le port du voile ne s’est jamais vraiment fait oublier, les grandes marques, elles, pensent plutôt gros sous et se fichent bien de la pseudo laïcité que l’on essaie à tout prix de nous inculquer.

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Plusieurs marques de textile, telles Zara, H&M ou encore Dolce&Gabanna ont compris que la communauté musulmane féminine représente un enjeu économique loin d’être négligeable.
En 2013 ce sont 266 milliards de dollars qui ont été dépensés par ces dames en vêtements et chaussures et ces chiffres devraient atteindre les 484 milliards d’ici 2019, un argument de poids face à l’islamophobie et aux détracteurs des coutumes vestimentaires musulmanes.

Donc il n’est pas étonnant de voir de plus en plus d’industriels du textile s’intéresser à cette manne financière plus qu’alléchante. L’équipementier Hummel, une entreprise internationale de vêtements sportifs située au Danemark, s’est penché sur la tenue de l’équipe nationale féminine afghane. Mardi dernier, Hummel a présenté ses nouveaux maillots avec une caractéristique à laquelle nous sommes peu habitués. Parmi la collection, on peut remarquer que l’une des jeunes femmes porte un hijab.
La marque danoise a précisé que le maillot présenté en association avec la Fédération afghane « donne une raison supplémentaire de fêter la journée internationale de la femme. »

Pour ce faire, la capitaine de l’équipe nationale afghane, Khalida Popal a été sollicitée par l’entreprise danoise pour réaliser la tunique. « Dans un pays comme l’Afghanistan, la tenue nationale confère un certain pouvoir, c’est un outil qui donne de l’assurance aux femmes. On se sent puissante », a expliqué dans un communiqué de presse la capitaine afghane.
Nous sommes en droit de poser la question qu’excepté le hijab, un short et des collants sont-ils vraiment adaptés aux musulmanes qui souhaitent se couvrir ?

Tous les milieux socio-professionnels ont été touchés par la hantise du port du voile obligeant bon nombre de musulmanes à renoncer à leurs activités ou à leur profession. Une injustice vestimentaire qui tend peu à peu à s’effacer non pas par souci d’équité mais juste pour une histoire de sous.

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