La présence du président (contesté) Mahmoud Abbas aux funérailles du criminel de guerre, Shimon Peres, a du mal à passer.
Comment un Palestinien peut-il rendre hommage à un homme qui a contribué au massacre de milliers de Palestiniens et la spoliation de ses terres ? Comment un homme digne de ce nom peut-il verser des larmes de tristesse à la mort de son bourreau, de son ennemi ?

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Une énième traîtrise du d’Abbas que les Palestiniens n’oublieront pas de sitôt. Comment pourrait-il en être autrement ?
Le pseudo dirigeant Palestinien n’a jamais daigné soutenir les familles Palestiniennes qui ont perdu un fils, une fille, un frère, une sœur, un père, une mère, tués par les soldats de la honte israéliens, pourtant il va supplier les autorités israéliennes pour obtenir l’autorisation d’assister à la cérémonie d’hommage de l’un des plus grands criminels de guerre israéliens.
Une humiliation de plus à mettre sur le compte d’Abbas le lâche qui a vendu son peuple pour un semblant de pouvoir.

Mais cette fois-ci l’indignation est générale, du Hamas au FPLP, tous sont unanimes pour considérer que ses condoléances sont une « humiliation » et une « trahison » pour le peuple Palestinien. Même le Fatah, son propre parti, se sent trahi par l’indignité de son dirigeant.
Les réactions se sont faites nombreuses et virulentes à l’égard d’un Abbas encore plus diminué aux yeux des Palestiniens. L’ex Abou Mazen, son nom de guerre à l’époque où il était encore digne de le porter, a fait procéder à l’arrestation d’un officier de police pour l’avoir critiqué sur sa présence aux funérailles de Peres dans l’espoir de faire taire la polémique.

Mais la population ne décolère pas et les étudiants du Fatah l’ont interpellé sur son déplacement aux funérailles de Shimon Peres alors qu’il « ne prend pas la peine d’assister à celles des Palestiniens assassinés par Israël et se moque de la souffrance des Palestiniens emprisonnés dans les geôles de l’occupant ».
Leurs condamnations s’adressent au Abbas dirigeant du Fatah, de l’OLP et président de l’autorité palestinienne.

Car en tant que dirigeant du Fatah, il a violé l’article 12 de ce parti « dont l’objectif est la libération complète de la Palestine et la fin de l’occupation économique, politique, militaire et culturelle ».
En tant que dirigeant de l’OLP, il a « commis un crime contre le peuple palestinien en mettant le bourreau et la victime sur un pied d’égalité ».
Et en tant que président de l’AP, il a fait « un geste absurde ne menant à un aucun progrès politique dans le futur ».

Pour la dignité du peuple Palestiniens, les étudiants exhortent Abbas à démissionner, nous pourrions ajouter et pour celle des musulmans du monde entier aussi.

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