Dans l’escalade de la haine, Israël détient de loin la palme d’or. Passé maître dans l’art de la provocation, l’état hébreu n’a de cesse d’accentuer la pression sur les palestiniens à un point rarement égalé. Nous connaissons les méthodes totalitaires de l’armée israélienne qui consistent à détruire les habitations des civils palestiniens, laissant des milliers de familles à la rue.

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C’est ce qui arrivé au petit village bédouin de al-Araqib situé dans le Néguev qui a été rasé à 83 reprises par l’état sioniste. Un sinistre record dont les habitants se seraient bien passé. Mais Israël n’a pas de limite dans la barbarie, pour avoir détruit les maisons, il réclame aux habitants de payer un demi million de dollars afin de couvrir les frais de démolition, d’arrachage des arbres et n’oublions pas le travail acharné des forces armées exterminatrices. Comme si la destruction de leurs biens ne suffisait pas, l’ignominie sioniste exige d’être rémunérée pour la peine.

Considérées comme constructions illégales par l’état hébreu, les localités bédouines sont systématiquement démolies. Les bédouins détiennent pourtant les titres de propriétés prouvant que les terres leur appartiennent bien.. Les villageois comptent bien faire valoir leurs droits devant le tribunal qui tranchera entre les protagonistes en septembre prochain.

« Alors que par le passé on a fait payer à des propriétaires individuels les frais de démolition d’une maison, c’est la première fois dans l’histoire d’Israël qu’une ville entière est priée de payer pour sa destruction » écrit le journaliste du site Mondoweiss, Allison Deger.

Lorsque les autorités israéliennes décident, à de rares occasions, de démanteler des colonies juives illégales, il est bien sûr hors de question de demander aux colons de payer. Une inégalité de plus dénoncée par les villageois palestiniens.
Ces démolitions à la chaîne, plus de 27000, ne sont que l’arbre qui cache la forêt.
En effet, l’administration en charge du village porte la double casquette de juge et partie, une situation paradoxale et illégale qui n’émeut pas outre mesure les autorités, décidées par tous les moyens à s’accaparer les terres palestiniennes, voilà bien là le fond du problème.

« Il n’y a pas de justice dans la gestion de cette affaire par l’État. Nous avons la preuve que cette terre leur appartient [aux bédouins] et que c’est une propriété privée » a plaidé Khalid Sawalhi, l’avocat des bédouins et de 45 autres localités dans le même cas.

Les revendications des villageois risquent d’être confrontées au refus de la nouvelle ministre de la justice Ayelet Shaked, membre du parti de l’extrême droit HaBayit HaYehudi (le Foyer juif). Celle-là même qui clamait il y a peu : « Qu’y a-t-il de si terrible à comprendre que le peuple palestinien dans son ensemble est l’ennemi ? (…)Cela concerne également les mères des martyrs, qui les envoient en enfer avec des fleurs et des baisers. Elles devraient suivre leurs fils [dans la mort], cela ne serait que justice. Elles devraient disparaître, tout comme les foyers dans lesquels elles ont élevé les serpents. Sans quoi d’autres petits serpents y seront élevés à leur tour ».

Une haine à l’état pur à laquelle se heurte le peuple palestinien quotidiennement et qui ne peut faire valoir ses droits face à un gouvernement plombé par une kyrielle de ministres extrémistes.

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