Si les attentats qui ont endeuillé la Belgique ont redonné une nouvelle légitimité à la haine raciale contre les musulmans, si de toutes parts fusent des messages violents qui accusent l’ensemble de la communauté, étrangement ce sont les victimes des attentats, celles qui ont été frappées de plein fouet par la folie meurtrière des terroristes, qui semblent plus clairvoyantes pour séparer le bon grain de l’ivraie.

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Combien de messages exhortant à ne pas faire d’amalgames sont venus parfumer de leur douce odeur l’ambiance nauséabonde qui n’a pas manqué faire place à la tristesse aux lendemains des attentats.
Walter Benjamin se trouvait au terminal des départs de l’aéroport de Zaventem ce mardi 22 septembre lorsque le souffle de la deuxième bombe lui arrache la jambe droite. Fin prêt à prendre un vol vers Israël, il finira aux urgences de l’hôpital comme bon nombre d’autres blessés.

Aujourd’hui il est toujours à l’hôpital avec une jambe en moins et l’angoisse de perdre la deuxième touchée aussi par la déflagration. Mais au-delà des meurtrissures dont il est victime, Walter garde le moral et au lieu d’accuser il nous livre un témoignage émouvant tout d’abord sur ce militaire qui l’a aidé à quitter l’enfer dont il était prisonnier avec des centaines d’autres personnes. Puis ce miraculé a su mettre de côté sa colère pour transmettre un message plein d’espoir.
« J’espère juste que les gens seront assez intelligents pour comprendre que 99,99999 % de la population musulmane est extraordinaire et qu’il ne faut pas mélanger. Ce n’est pas 20 ou 30 personnes qui représentent une entière communauté », a-t-il déclaré la voix empreinte d’une réelle sincérité.

Un témoignage assez rare que pour le publier surtout en cette période sombre pour les musulmans.


Attentats de Bruxelles: témoignage de Walter, amputé d’une jambe

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