Le gouvernement israélien et son lobby aux États-Unis font depuis plusieurs années pression sur les réseaux sociaux. Israël a pris conscience de leur immense pouvoir qui va influer positivement ou négativement son sur image.
En 2006, le gouvernement d’extrême droite israélien a désigné l’un de ses pires extrémistes, Avigdor Lieberman pour jouer les chiens de garde au sein du nouveau ministère des Affaires stratégiques.
L’objectif étant de s’attaquer systématiquement à tous ceux qui critiquent l’état hébreu, comme le mouvement BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions), l’ennemi public numéro un du régime sioniste.
Dans le but de contrer les opposants à son régime dictatorial, Israël à entrepris une vaste campagne de lobbying ciblant plusieurs sites sociaux et leur PDG. Après avoir rencontré les dirigeants de Google et Facebook, des ministres israéliens les ont menacés contre les discours «anti-Israël» relayés sur leur plateforme.

Depuis, le gouvernement israélien n’a cessé de déposer une multitude de plaintes pour discours haineux envers l’état hébreu, réussissant non seulement à les faire supprimer, mais par la même occasion à faire fermer des dizaines de pages Facebook Palestiniennes.
Pendant que l’état hébreu pointe du doigt ses détracteurs, il en profite pour imposer sa suprématie sur les réseaux sociaux. Selon le journal Israël Magazine, basé en France, les services secrets israéliens espionneraient les utilisateurs arabes et musulmans en obtenant des informations via leurs pages Facebook.
L’objectif est d’analyser les activités des jeunes qui révèlent souvent des détails personnels sur leurs activités ou simplement sur leur état d’esprit sur Facebook ou d’autres sites communautaires.
Ils se transforment en espion pour l’état hébreu à leur insu. Il suffit qu’ils se connectent à un chat en parlant de tout et de rien avec un inconnu. Les informations récoltées sont analysées et utilisées plus tard.

Dernièrement, c’est une représentante de l’ambassade d’Israël aux Etats-Unis qui a espionné des étudiants qui soutenaient les droits des Palestiniens, comme on peut le voir sur cette vidéo réalisée en caméra cachée et publiée en exclusivité par l’Electronic Intifada.
Julia Reifkind avait pour mission d’élaborer des rapports sur des militants du boycott, désinvestissement et sanctions (BDS). Les rapports étaient ensuite envoyés à des agences de renseignement en Israël.
Le reportage révèle les agissements de Reifking qui n’hésite pas à mentir en faisant endosser la responsabilité d’incidents à caractère antisémite aux étudiants Palestiniens d’un campus. Cet extrait fait partie des 4 épisodes d’Al-Jazeera intitulés Le Lobby – USA, censurés par les Etats-Unis.
Reifkind avoue dans la vidéo comment elle surveille les activités des Étudiants pour la Justice en Palestine (SJP), en utilisant plusieurs faux comptes Facebook.

Je suis tous les comptes de SJP . J’ai quelques faux noms. Mon nom est Jay Bernard ou autre. Ça fait juste nom de vieux Blanc, c’est ça l’idée. Je suis en contact avec tous ces groupes

Les renseignements obtenus sont ensuite transmis à son chef à l’ambassade.
Une surveillance efficace comme le confirme Marcelle Obeid, la présidente de SJP, puisque dit-elle :

Pour chaque événement que j’annonce, on voit venir ces groupes pro-Israël – avant même l’arrivée de nos invités – et ils filment.

Outre son rôle d’espion pour l’état hébreu, Reifkind aide les groupes pro-Israël à promouvoir le sionisme dans tous les Etats-Unis, une manière pour Israël de garder le contrôle et de redorer son blason auprès de la population américaine, comme partout en occident.
Ce reportage réalisé en caméra cachée montre comment Israël traque tous ceux qui s’opposent à sa politique et plus particulièrement les pro-Palestine.

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