Le 30 novembre 2004 en gare de Mitry-Mory, un jeune homme est interpellé par des agents de la SNCF.
Rapidement remis à la police, Abdelkader Ghedir est soupçonné de faire partie d’un groupe de lanceurs de cailloux sur un train.

Lors de l’arrestation, ce jeune franco-algérien est malmené et tombe dans un coma profond pendant plusieurs semaines.

Devenu lourdement handicapé avec une incapacité partielle permanente estimée à 85%, Abdelkader Ghedir avait saisi La Cour européenne des droits de l’Homme.

14 ans après les faits, la Cour, a conclu qu’Abdelkader Ghedir avait bel et bien subi des mauvais traitements lors de son interpellation et a condamné la France à lui verser 6,5 millions d’euros« au titre du préjudice matériel et moral».

L’arrêt de cette décision, devenu définitif, ne peut plus être contesté.

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