Les deux hommes ayant filmé l'interpellation raciste portent plainte pour pressions policières

Dans la nuit du 25 au 26 avril, une interpellation en Seine-Saint-Denis a dégénéré. Au cours de celle-ci, des policiers ont tenu de graves propos racistes. D’ailleurs, pour cette affaire, la justice a été saisie. Mais depuis, les deux hommes qui ont filmé la scène ont décidé de porter plainte à leur tour. En effet, ils accusent des membres de la police d’exercer sur eux diverses pressions.

Des pressions qui ont commencé dès la diffusion de la vidéo

Leur avocat vient d’ailleurs de s’exprimer et évoque un « préjudice d’anxiété et d’angoisse ». Ces pressions auraient commencé peu de temps après la diffusion des images que les deux hommes ont pu filmer. La polémique faisant suite à cette diffusion enflant, ils sont désormais victimes de pressions policières.

Pour rappel, la vidéo avait été diffusée sur Twitter par le journaliste Taha Bouhafs. On pouvait y voir un agent de la police lancer à un homme :

« Un bicot comme ça, ça ne nage pas. »

Suite à cette remarque clairement raciste, les collèges policiers s’étaient mis à rire aussi.

On entend également dans la vidéo :

«Haha ça coule, tu aurais dû lui accrocher un boulet au pied.» Laissant supposer qu’il fallait laisser l’homme se noyer.

Concernant les deux auteurs de la vidéo, ils deviennent à leur tour victimes en subissant des pressions policières. L’avocat des plaignants, Maître Arié Alimi s’est exprimé :

«Mes clients sont bel et bien victimes. Ils étaient morts de trouille au moment de tourner cette vidéo, et depuis, ils subissent un important préjudice d’anxiété et d’angoisse.»

Entre autres, les deux hommes affirment avoir vu une voiture de police passer devant leur domicile avec insistance depuis la diffusion de la vidéo.

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