Avec l’explosion de l’utilisation des réseaux sociaux sur internet, les vidéos en ligne diffusées par le biais de l’’application de partage d’images et de vidéos Snapchat ou dernièrement Periscope qui permet de filmer et diffuser une vidéo en direct depuis votre téléphone à la planète entière, se pose la question de la protection de la vie privée.

Les jeunes sont les premières victimes des médias sociaux qui sont reconnus comme un moyen privilégié pour exprimer leurs sentiments.
Avec l’apparition de la nouvelle application Periscope permettant de se filmer en direct avec la possibilité que des milliers de personnes connectées puissent vous voir, certains jeunes y vu un moyen de gagner une notoriété.
En mai 2016, une jeune fille de 19 ans se suicide au passage d’un train de la banlieue parisienne tout en filmant la scène sur Periscope. Selon le Centre de prévention du suicide, 75% des personnes décédées par suicide l’avaient préalablement annoncé sur la toile.

Aujourd’hui c’est un viol qui aurait été filmé lors d’une soirée arrosée à Limoges. La victime, une jeune fille de 18 ans a porté plainte le 13 mars dernier. Elle rapporte que son viol a été filmé en direct par une “amie” sur Periscope.
« Nous sommes dans le cadre d’une enquête de flagrant délit et la qualification sur laquelle nous travaillons à cette heure est celle de séquestration et viol », a expliqué la police de Limoges à une correspondante de l’AFP.
Bien que l’enquête n’est est qu’à ses débuts « les circonstances sont troubles dans cette affaire, mêlant alcool, drogue et actes sexuels », révèle la source policière. Qui ajoute que la soirée ou se serait déroulé le viol a fait « l’objet de plusieurs vidéos sur le réseau social Périscope, dont certaines ont disparu depuis ».
Selon les enquêteurs, les deux jeunes filles, l’auteur de la vidéo et la victime présumée seraient « des jeunes en rupture, complètement “accros” à tous ces réseaux de nouvelle génération du type Snapchat et Périscope qui se filment partout, tout le temps en quête d’audience, dans une sorte de confusion entre réalité et fiction ».

Bien avant le dépôt de plainte de la présumée victime, un internaute parmi les 8.000 connectés à Periscope au moment des faits, avait alerté la police. Cependant le lien n’a pu être établi qu’au moment où la victime s’est rendue au bureau de police.

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