Habitués aux coups durs, les Palestiniens sont contraints de faire preuve d’ingéniosité pour pouvoir survivre dans les conditions inhumaines imposées par l’Etat sioniste.

Gaza sous embargo depuis 2006, vivote au grès du désir des sionistes qui tantôt leur bloquent l’accès à l’eau potable, tantôt aux diverses sources d’énergie comme l’électricité. Parallèlement à ses privations, les Gazaouis font face à autre problème majeur, le manque cruel de logement.
D’une largeur de 6 à 12 km et d’une superficie de 360 km², l’enclave palestinienne est peuplée par 2 millions de Palestiniens pris en étau entre d’un côté la mer sous contrôle israélien et de l’autre l’Etat sioniste.

Pour ajouter à leur malheur, leurs maisons sont régulièrement démolies sous divers prétextes des autorités israéliennes. La pénurie de ciment et l’impossibilité d’en importer à cause du blocus, a donné une idée ingénieuse à Majd Mashhrawi.
Face à l’ampleur de la situation et aux nombreuses familles sans domicile, cette jeune ingénieure Palestinienne a imaginé qu’elle pourrait utiliser d’autres matériaux de substitution à la place du ciment.
« Pendant ma dernière année d’études en génie civil, je n’arrêtais pas de me demander comment on pourrait répondre à cette misère », a-t-elle déclaré à Fast Company.

Elle va se servir des tonnes de cendre issues de la combustion du bois et du charbon nécessaire à la production d’énergie. Une idée de génie qui va l’amener à exploiter des déchets dont le prix est 25% inférieur à celui du ciment.
En plus d’être moins onéreux, les parpaings à base de cendre, baptisés Green Cake (gâteau vert) sont beaucoup plus légers et possèdent les mêmes avantages que le béton classique en plus d’être écologiques.
Il faudra attendre quelques années pour savoir si ce nouveau matériau est résistant aux épreuves du temps, mais en attendant Majd Mashhrawi compte bien exploiter cette idée pour aider les Gazaouis.

Elle souhaite lancer sa propre entreprise de bâtiment à Gaza et créer une centaine d’emplois dans la foulée. La jeune prodige foisonne d’idée, elle a été finaliste dans la catégorie «design qui change le monde» au Index Award.
« Je voudrais juste dire en conclusion, c’est que si vous voulez vraiment trouver la solution à un problème, vous y parviendrez »; a-t-elle conclu.
Nous ne pouvons qu’encourager Majd dans son fabuleux projet. Gaza en ruine pourrait retrouver une lueur d’espoir grâce à ces parpaings écologiques.

Gaza c’est plus de 100.000 personnes sans abri, des milliers de maisons détruites par l’armée sioniste laissant des familles entières dépossédées de leurs biens.
Gaza c’est un blocus total et quotidien qui empêche les Gazaouis de travailler, de s’alimenter, de circuler, de reconstruire, de s’éclairer de nuit comme de jour, Gaza agonise douloureusement sans pour autant créer l’émoi.

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