Pris en étau, l’Etat sioniste fait face à une campagne de boycott sans précédent. L’image exécrable de sa politique d’apartheid lui vaut d’être peu à peu mis au banc de la communauté internationale.
Le Japon ne fait pas exception à la règle, son gouvernement traque les entreprises qui se rendent coupables de commerce avec les colonies illégales israéliennes. Une traque à laquelle se joint le mouvement BDS Japon qui ne ménage aucun effort pour dénoncer tous ceux qui enfreignent la loi.

Un événement avec présentation des vins israéliens dont une grande partie issus des terres volées aux Palestiniens devait se tenir début octobre au Mitsukoshi au Japon. Mais le magasin de luxe a préféré retirer tous les vins que les militants BDS japonais ont désignés comme provenant des colonies illégales israéliennes.
Une action vivement saluée par le porte-parole du réseau de militants BDS Forum Palestine-Japon :
« Nous accueillons chaleureusement la décision fondée sur des principes prise par le grand magasin Mitsukoshi de retirer de ses rayons les produits fabriqués dans les colonies israéliennes. En refusant de vendre ces produits, le magasin se conforme au droit international et à la politique étrangère japonaise. Il respecte aussi les droits de l’Homme et fait progresser la justice et la paix.
L’action de Mitsukoshi sert de modèle aux autres sociétés japonaises qui commercent avec ces colonies illégales israéliennes. Les sociétés japonaises doivent immédiatement mettre fin à leur complicité dans les violations israéliennes des droits de l’Homme en cessant tout commerce et toute coopération avec le régime israélien d’occupation et d’apartheid, ou devoir de plus en plus faire face à la fois à une dégradation de sa réputation et à des pertes financières.
Les militants BDS du Japon continueront à soutenir l’appel palestinien au boycott jusqu’à ce que le gouvernement japonais instaure des sanctions contre Israël, comme ce fut fait contre l’Afrique du Sud de l’apartheid, pour mettre fin à des décennies de déni par Israël des droits fondamentaux des Palestiniens.
»

Les entreprises japonaises sont désormais tenues à l’œil. En juillet dernier, le ministre des Affaires étrangères a averti sur son site que « les activités coloniales en Cisjordanie, y compris à Jérusalem Est, se font en violation du droit international, et il faut être conscient des risques financiers, juridiques et sur la réputation si l’on est impliqué dans des activités économiques dans ces zones ».

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