Il était une fois, une fille aveugle qui se détestait parce qu’elle était aveugle et elle ne pouvait le supporter. Sa situation la déprimait tellement qu’elle haïssait tout le monde, mis à part son ami un compagnon fidèle.

Un jour, la jeune fille lui confia :

Si seulement je pouvais voir le monde, je t’épouserais

Les jours passèrent et Dieu finit par exaucer son vœux, une personne anonyme lui fit don de ses yeux.
Une fois opérée, on lui retira les bandages et ses yeux tout neufs ont pu enfin admirer le monde, la lumière, les couleurs, la jeune fille était éblouie par tant de merveilles. Son ami était bien sûr présent à ses côtés.
Il lui demanda alors :

Et maintenant que tu peux voir le monde, m’épouseras-tu ?

La jeune fille posa alors les yeux sur lui et s’étonna de voir que son ami était aussi aveugle. La vue de ses paupières fermées la bouleversa. Elle ne s’attendait pas à ça.

Le voir ainsi pour le reste de sa vie était plus qu’elle ne pouvait en supporter, elle refusa de l’épouser.
Triste et déçu, son ami la quitta en pleurs. Quelques jours plus tard, il lui envoya une lettre qui disait :

Prends bien soin de tes yeux car avant qu’ils deviennent les tiens, ils étaient les miens

Son ami a sacrifié ce qu’il a de plus cher pour qu’elle puisse accomplir son rêve, voir, mais la jeune fille a très vite oublié sa propre condition. Son premier regard pour le jeune garçon ne fût que mépris.

Très peu de personnes se rappellent ce qu’était la vie avant, et qui étaientt à leurs côtés dans les situations les plus difficiles et douloureuses…
La vie est un Cadeau, remercie Allah chaque jour pour les bienfaits qu’Il te donne.
Aujourd’hui avant de dire un mot cruel, rappelle-toi de celui ou celle qui ne peut pas parler.

Avant de te plaindre du goût de la nourriture, pense à celui ou celle qui n’a rien à manger.
Avant de te plaindre de ton mari ou de ta femme, pense à celui ou celle qui implore Allah pour un compagnon ou compagne.
Aujourd’hui avant de te plaindre de la vie , pense à celui ou celle qui est déjà mort.

Avant de pleurnicher de la distance qui te mène à un endroit, pense à celui ou celle qui fait à pied la même distance.
Et quand tu es fatigué(e) et tu te plains de ton travail, pense à celui ou celle qui n’a pas d’emploi, la personne handicapée et ceux et celles qui aimeraient avoir un travail.

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