Conférence de l'Institution internationale de Jérusalem à Istanbul, en Turquie, le 6 décembre 2025

Le 6 décembre 2025, à Istanbul, lors d’une conférence organisée par la Jerusalem International Institution, un prêtre chrétien, un rabbin juif et un cheikh musulman se sont levés côte à côte pour adresser un message fort : rejet du sionisme, dénonciation des violences à Gaza, et défense de la cause palestinienne.

Une union interreligieuse pour une même cause

  • Pas un débat théologique, mais un acte de conscience commune : les trois leaders religieux ont mis de côté les divergences doctrinales pour affirmer un engagement moral.

  • Le prêtre a évoqué Jérusalem comme « conscience sacrée de la foi chrétienne », le rabbin a rejeté le sionisme comme incompatible avec les valeurs du judaïsme, et le cheikh a pris la parole au nom de l’Ummah, citoyens de foi musulmane, pour défendre la justice.

Une déclaration claire : non au génocide, non à l’occupation

La conférence a abouti à une déclaration finale, lue par le Dr Mohammad Salim Al‑Awa, dans laquelle l’assemblée :

  • rejette toutes formes de normalisation avec l’occupation,

  • condamne ce qu’elle qualifie de génocide en cours à Gaza,

  • appelle à la responsabilité internationale par des voies légales, médiatiques et politiques.

Ils annoncent vouloir poursuivre la lutte pour la vérité, la justice et la mémoire, affirmant que le combat n’est pas sectaire, mais fondé sur les principes universels de droits de l’homme.

Symbolique forte : unité au-delà des religions

Cet événement marque un moment rare de solidarité interreligieuse visible. Dans un contexte où le conflit est souvent présenté comme un affrontement entre religions, ce rassemblement jette un contre-discours puissant : le problème n’est pas la religion, c’est le projet politique qu’est le sionisme, disent-ils.

Un participant, venu de Thaïlande pourtant frappée par un cyclone, a déclaré pendant la conférence : « Gaza est aussi dans un cyclone en ce moment » soulignant que la souffrance est universelle, et que la solidarité ne connaît pas de frontière.

Pourquoi cet événement compte

  • Il montre qu’une coalition de conscience, musulmans, chrétiens, juifs peut s’unir autour d’un idéal de justice, en dépassant les clivages religieux.

  • Il défie le discours dominant qui tend à associer religion et conflit dans la région, et réaffirme que le véritable affrontement est entre justice vs oppression.

  • Enfin, il rappelle l’importance des actions symboliques et morales dans la lutte pour les droits des Palestiniens un soutien interreligieux renforce la légitimité du message.

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