Le militant palestinien Mahmoud Khalil, gradué de la Columbia University, a affirmé à la sortie d’une audience devant la Cour d’appel du 3ᵉ circuit à Philadelphie qu’il continuerait à se battre, malgré la tentative de l’administration Trump de le ré-détentionner.
« Ce n’est pas mon cas qui est en jeu c’est la liberté d’expression de chaque personne dans ce pays, citoyen ou non-citoyen », a-t-il déclaré.
Circonstances de l’affaire et points clés
-
Mahmoud Khalil, résident permanent légal des États-Unis et marié à une citoyenne américaine, a été arrêté en mars sans mandat à New York avant d’être transféré dans un centre de détention en Louisiane.
-
L’administration Trump l’a accusé de représenter une menace pour la politique étrangère américaine sans fournir de preuves un argument jugé potentiellement inconstitutionnel par les tribunaux.
-
Le 30 juillet 2025, la Cour d’appel a rejeté la demande du gouvernement de suspendre sa libération sous caution et de le ré-détentionner, affirmant qu’il ne pouvait pas être poursuivi pour son discours politique.
Pourquoi cela a-t-il un enjeu national ?
Cette affaire illustre un point de tension majeur : le droit à la liberté d’expression et à l’activisme politique, notamment sur la question palestinienne, face à une politique d’immigration et de sécurité américaine de plus en plus restrictive.
Mahmoud Khalil estime que s’il est réduit au silence, « les autres auront peur de parler ».
Ce qui reste à venir
L’affaire n’est pas encore close : malgré sa libération sous conditions, l’administration américaine continue de contester la validité de son séjour et son droit à rester aux États-Unis. Le combat judiciaire devrait se prolonger dans les mois à venir.
