La Colombie a ordonné l’expulsion de tous les diplomates israéliens de son territoire après l’assaut de la flottille Global Sumud et la détention de deux citoyennes colombiennes.
Les faits principaux
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Deux Colombiennes, Manuela Bedoya et Luna Barreto, faisaient partie de la flottille d’aide humanitaire Global Sumud, interceptée à environ 150 milles nautiques de Gaza.
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L’armée israélienne a saisi plusieurs navires, arrêté journalistes et membres d’équipage, et interrompu les communications à bord, selon les organisateurs.
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Le président Gustavo Petro qualifie l’attaque de crime international et appelle à des poursuites devant des juridictions israéliennes et internationales.
Réactions et mesures prises
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La Colombie dénonce ce qu’elle nomme un “nouveau crime international” imputé à Benjamin Netanyahu.
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Elle suspend immédiatement l’accord de libre-échange avec Israël.
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Gustravo Petro accuse aussi le président américain Donald Trump d’être complice du génocide en cours à Gaza, demandant même qu’il soit jugé.
Implications diplomatiques
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Cette mesure représente une rupture diplomatique forte, même si la Colombie avait déjà réduit ses liens avec Israël depuis mai 2024.
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Le geste pourrait encourager d’autres pays à dénoncer ou sanctionner les transferts d’aide militarisée ou les actions jugées violations du droit international humanitaire.
