Paris - Mounir le dealer du showbusiness condamné, les stars de la télé n’ont pas été inquiétées

Mounir, un jeune homme de 34 ans a été condamné à un an de prison ferme, mais ne retournera pas en prison. L’individu était connu comme « le dealer de la télé » note Le Parisien, et pour cause, il était ami avec de nombreux visages très appréciés par les téléspectateurs. 

Suspecté d’avoir stocké la drogue dans son appartement, Mounir est coupable d’en avoir livré à plusieurs vedettes, en particulier des animateurs de télévision. Ces livraisons avaient lieu directement au domicile des intéressés, selon Le Parisien.

Paris - Mounir le dealer du showbusiness condamné, les stars de la télé n’ont pas été inquiétéesSon avocat, Me Tarek Koraitem, s’étonne que seuls des consommateurs anonymes aient été interrogés par les enquêteurs sur ce dossier.

«Mais lorsque ces toxicomanes pouvaient avoir un lien avec le show business ou la télévision, ils n’ont pas été approchés par les enquêteurs», explique-t-il au Parisien.

SMS avec des animateurs de télévision

Originaire du Havre mais il occupait un appartement parisien dédié au stockage de la drogue qui lui était fourni par son grossiste Hamid. Il recevait, à en croire Le Parisien, les appels d‘une trentaine de clients qu’il livrait à domicile en voiture.

Il était reproché à Mounir, Hamid et sept autres prévenus d’avoir importé 45 kg de cocaïne, entre octobre 2015 et mars 2016, en passant notamment par l’aéroport de Roissy.

Mis sur écoute par des enquêteurs, ses coups de fil révèleront qu’il était en contact avec des animateurs d’émissions de télévision à succès pour leur fournir la drogue. Ami des vedettes de la télévision, Mounir répondait aussi par Sms à ses clients.

« Attends-moi trente secondes, je sors d’une émission », répond une animatrice de télé de C8, au dealer qui annonce sa livraison. « Quand tu veux, avant 20 heures, mon chat. Et promis je suis là ! C’est au 15 de la rue T… Et appelle quand tu es en bas, je te ferais monter… des bisous… », ajoute-t-elle dans un autre message.

« Mon client explique qu’à l’époque, il était à court d’argent et qu’il n’a pas eu d’autre choix que de dealer pour payer sa propre consommation de cannabis », explique son défenseur Me Tarek Koraitem. 

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