Michel Sardou était l’invité de «C à Vous» sur France 5, ce vendredi 13 décembre. L’occasion pour rappeler que le chanteur avait un avis assez tranché sur ses convictions politiques, et plus spécifiquement sur sa position en faveur de la peine de mort.

L’interprète de «Je suis pour» affirme qu’il n’était pas spécialement un fervent défenseur de la peine capitale mais plutôt un adepte de la «loi du talion».

Oeil pour oeil, dent pour dent. La peine de mort, qu’on l’abolisse, tout à fait. Mais qu’on libère un mec après dix ans ou quinze ans et que la fille qui a été violée, massacrée…

Le chanteur s’interrompt les yeux en larmes.

Je sais de quoi je parle parce que ma fille a eu droit à ça. Et la justice a bien fait les choses là pour le coup. Mais, elle ne s’en est jamais remise. Elle a plus de 40 ans aujourd’hui, et elle est toujours cette jeune fille traumatisée par un kidnapping et un viol.

Le chanteur évoque alors avec émotion le viol dont sa fille Cynthia a été victime en 1999, à l’âge de 26 ans

Le soir de Noël, Cynthia Sardou, quitte les bureaux de Canal+, quand tout à coup, trois hommes cagoulés l’attrapent et la jettent dans une voiture.

J’ai senti des bras qui m’agrippaient dans le noir. Quelques instants plus tard, des hommes m’emportaient en voiture, un capuchon sur la tête, un couteau sous la gorge.

Ensuite, elle sera violée durant des heures et finalement jetée sur un terrain vague de la banlieue parisienne.

Deux décennies plus tard, sa fille ne s’en est pas remise et elle reste traumatisée par ce drame.

Le chanteur ne conçoit que les agresseurs aient fait leur peine après seulement quelques années :

D’un seul coup, on voit les mecs qui sortent trois ans après… Je suis un peu déçu de ça. Je trouve quand même qu’il y a des choses qui sont choquantes.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici