Le quitte ou double présidentiel sur la réforme de la Constitution a eu au moins l’avantage de faire plaisir au FN qui n’en espérait pas tant.
Mais si les différentes mesures sécuritaires dont la déchéance de nationalité contre les binationaux nés en France et condamnés pour terrorisme ont servi de prétextes pour endiguer le terrorisme, certains estiment ces mesures disproportionnées et totalement inefficaces.
La droite et la gauche à l’unisson critiquent la décision présidentielle, chacun arguant de ses arguments et de ses convictions. La gauche consternée se sent trahie dans son combat pour l’« égalité républicaine » en fraternisant avec un parti d’extrême droite, loin des idéaux qui ont fait la gloire du parti socialiste.

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Un affront tel que des militants ont pris la décision de quitter le parti socialiste. Dans la Loire plusieurs militants ont annoncé qu’ils comptaient quitter le PS dans lequel ils ne se reconnaissent plus.
De mesures sécuritaires en restrictions des libertés, les socialistes s’enfoncent dans la spirale de la répression et l’oppression, une descente qui a du mal à passer pour les militants. Le secrétaire général du MJS Abdel Cherif fait partie de ces socialistes qui ont vu leurs intimes convictions mises à mal après le virage très à droite pris par le PS, rapporte « France Bleu Saint-Etienne Loire ».

Engagé depuis 2012 au PS, sa conviction d’antan s’est petit à petit transformée en scepticisme, pour lui le projet « ne correspond plus à (son) engagement au PS, aux valeurs pour lesquelles (il) a soutenu François Hollande » a déclaré Abdel Cherif au quotidien.
Il n’est pas le seul à dénoncer la position socialiste, Isabelle Dumestre, la responsable de section PS de Saint-Étienne estime pour sa part que « ce n’est pas la position du PS. Notre parti s’est toujours positionné contre la déchéance de nationalité notamment en 2010 quand Nicolas Sarkozy l’avait proposé ». Elle demande à tous les militants de s’opposer fermement au projet de loi et d’inciter les parlementaires PS à ne pas entériner la décision du président.

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