Ne sachant plus quoi faire de ses milliards et ayant probablement déjà tout essayé, le richissime Donald Trump s’est lancé dans la course à l’investiture. Pour le moment cela semble lui réussir, puisqu’il est en tête des sondages des primaires républicaines pour la Maison Blanche en 2016.

[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]

Surfant sur la vague islamophobe du moment et sans doute dans le but de masquer l’absence d’un programme concret, le milliardaire fort du soutien d’une bonne partie de l’électorat républicain, multiplie les déclarations choc dont beaucoup dirigées contre les musulmans, actualité oblige.

« J’ai des amis musulmans, ce sont des gens très bien, mais ils savent qu’il y a un problème, et on ne peut plus le tolérer », a-t-il clamé sous un tonnerre d’applaudissement lors d’un meeting en Caroline du Sud, juste après avoir annoncé dans un communiqué qu’il serait souhaitable de fermer les frontières des Etats-Unis aux touristes et immigrés musulmans « jusqu’à ce que nous soyons capables de déterminer et de comprendre ce problème », a-t-il lancé faisant allusion à l’affaire de San Bernardino, où un couple de pakistanais a tué 14 personnes mercredi dernier, ainsi qu’aux attentats de Paris. « Ça ne fait qu’empirer, et on va avoir un autre World Trade Center ».

Après avoir stigmatisé les immigrés mexicains, Donald Trump change de cible et fait de l’Islam son nouveau fonds de commerce. Se basant sur les attentats perpétrés par une poignée d’hommes présentés comme musulmans, Trump affirme que de « nombreux » musulmans entretiennent de la « haine » pour les Américains.
« D’où vient cette haine, et pourquoi, nous devrons le déterminer. Jusqu’à ce que nous soyons capables de déterminer et de comprendre ce problème et la menace dangereuse qu’il représente, notre pays ne peut pas être victime d’attaques horribles de la part de gens qui ne croient qu’au djihad et n’ont aucun respect pour la vie humaine », déclare le candidat républicain.

La droite comme la gauche crie au scandale et les réactions sont unanimes pour dénoncer ce racisme primaire.
« Donald Trump dissipe tous les doutes : il fait campagne pour la présidence en tant que fasciste démagogue », a écrit Martin O’Malley, un candidat démocrate. Même CNN est montée au créneau par le biais de Ben Rhodes un proche conseiller du président Barack Obama. « Le respect de la liberté de religion est inscrit dans notre Déclaration des droits (Bill of Rights) »a-t-il précisé.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici