L’état hébreu ne ménage pas ses efforts pour colmater les brèches de sa politique sanglante. Pourtant ce n’est pas faute de jouer la victime, mais le nombre de morts palestiniens qui s’accumule et la misère dans laquelle est plongée la population palestinienne à cause du blocus israélien, empêche Israël de prétendre plus longtemps à ce rôle.

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Les premiers défections des membres de la prestigieuse Organisation des Nations Unies (ONU) commencent à voir le jour, en cause l’impunité totale dont bénéficie Israël. Car tout au long de son existence, l’ONU a pris un soin particulier pour protéger son allié lui trouvant moult prétextes afin de lui éviter les sanctions.
Mais le rapporteur spécial des Nations unies, l’indonésien Makarim Wibisono vient de rendre son tablier après plus d’un an de bons et loyaux services. Il a décidé de passer la main face au énième refus israélien de l’autoriser à pénétrer dans les territoires palestiniens occupés. Sa démission présentée lundi ne prendra effet qu’à partir du 31 mars à la fin de la prochaine session du Conseil des droits de l’Homme juste après la remise de son dernier rapport.

Il n’est ni le premier et ne sera certainement pas le dernier à avoir essuyé le refus d’Israël qui n’admet pas que les experts des droits de l’homme viennent rendre compte du désespoir vécu par les palestiniens.
Richard Falk son prédécesseur avait été considéré persona non grata sur les territoires palestiniens par l’état hébreu.
Israël s’est justifié dans une complainte bien connue, mettant en avant son statut de victime. Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Emmanuel Nahshon a estimé en juin 2015 que le refus des visites dans les territoires palestiniens tenait du fait qu’Israël est déjà condamné par les mandats confiés aux rapporteurs et qu’il n’avait donc aucune chance d’être entendu.

Un piètre argument qui ne trompe personne. Makarim Wibisono avait à plusieurs reprises fait la demande sans jamais recevoir de réponse des autorités israéliennes. A bout de nerf, il a préféré quitter sa fonction qui finalement n’avait plus de sens, avec l’espoir bien mince « que celui qui me succédera parviendra à résoudre l’impasse actuelle, et à réassurer au peuple palestinien qu’après presque un demi-siècle d’occupation le monde n’a pas oublié leur situation désespérée et que les droits de l’Homme sont bien universels ».
Ajoutant qu’Israël se doit de coopérer « pleinement, y compris en permettant l’accès sans entrave aux territoires palestiniens occupés ».

L’état hébreu ne reconnaît aucun organe lié aux droits de l’Homme par peur de devoir rendre des comptes.

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