Le maire de Cannes a franchi une nouvelle étape dans l’islamophobie et l’exclusion des musulmans de la sphère public. Le maire de Cannes LR David Lisnard a signé un arrêté ce 28 juillet, pour interdire le port sur les plages de la cité balnéaire, jusqu’à la fin du mois d’août.
Le port du voile n’étant pas interdit dans l’espace public, rien n’interdit le port de burkini ou autres signes religieux dans ce même espace.

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Le maire explique sa décision discriminatoire de manière subreptice dans son arrêté municipal:
« L’accès aux plages et à la baignade sont interdits à compter de la signature du présent arrêté jusqu’au 31 août 2016, à toute personne n’ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes mœurs et de la laïcité, respectant les règles d’hygiène et de sécurité des baignades adaptées au domaine public maritime. Le port de vêtements pendant la baignade ayant une connotation contraire à ces principes est également interdit . »

Il se justifie laconiquement auprès du journal Nice matin: « Je n’ai ni le temps, ni l’envie de polémiquer. J’ai pris cet arrêté parmi tant d’autres pour assurer la sécurité de ma ville dans un contexte d’état d’urgence », «J’interdis simplement un uniforme qui est le symbole de l’extrémisme islamiste. Il faut arrêter de vouloir caricaturer cet arrêté. Nous vivons dans un espace public commun, il y a des règles à respecter».
« Il ne s’agit pas d’interdire le port de signes religieux à la plage » a indiqué Thierry Migoule, directeur général des services de la ville de Cannes, « mais les tenues ostentatoires qui font référence à une allégeance à des mouvements terroristes qui nous font la guerre »

Cette restriction vestimentaire visant à stigmatiser les femmes voilées en créant un amalgame entre musulmans et terroristes.

Ce maillot de bain conçu pour la femme musulmane qui couvre intégralement le corps mais pas le visage est totalement légal mais il semblerait que la municipalité de Cannes veuille porter atteinte aux libertés fondamentales des citoyennes françaises musulmanes.
La Ligue des Droits de l’homme de Cannes s’est soulevé pour dénoncer un « abus de droit » en interrogeant ironiquement dans un communiqué : «Notre maire a-t-il le catalogue des vêtements autorisés sur les plages de Cannes et bientôt dans nos rues? A quand une milice des mœurs comme au pays des mollah? ».
Feiza Ben Mohamed, la porte-parole de la Fédération des musulmans du Sud est en relation avec le CCIF pour faire annuler ce texte inepte et indigne d’un pays prônant la République et la Démocratie.

La décision prise par la ville de Cannes ressemble en tout point aux prises de positions de la France pendant la seconde guerre mondiale…

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