Décidément l’élection du premier ministre canadien, Justin Trudeau a fait l’unanimité au sein de la communauté musulmane canadienne. Un vent nouveau semble souffler au Canada depuis l’arrivée au pouvoir du très populaire Justin Trudeau et pour cause, l’homme a multiplié les attentions à l’égard des musulmans si malmenés ces derniers temps.
D’emblée il annonce la couleur en prônant le « libre choix » de la femme musulmane à porter le niqab, un affront pour tous les islamophobes qui ont fait du bout de tissu leur cheval de bataille dans leur combat anti-musulman.

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Cet intérêt pour l’Islam n’a pourtant rien à voir avec son élection au poste de premier ministre contrairement à certains qui ne s’intéressent aux musulmans qu’en période pré-électorale. En 2013 alors qu’il n’est encore que le leader du parti libéral canadien, Justin Trudeau se rend à la mosquée de Surrey durant le mois de Ramadan habillé d’un qamis pour partager la prière des nombreux fidèles du lieu de culte.
Après son élection à la tête du pays, il reste fidèle à ses idées et cette année encore il nous impressionne en venant rompre le jeûne avec les membres musulmans du caucus pendant que d’autres n’osent prononcer le mot “Islam” de peur de se voir accuser de fraterniser avec l’ennemi.

Après l’attentat de Bagdad en Irak revendiqué par Daesh qui a fait plus de 200 morts, le premier ministre canadien a tenu à rendre hommage aux victimes irakiennes en tweetant:
« Le soi-disant État islamique agit en ennemi de tous les musulmans. Mes pensées vont aux victimes des attentats en Irak en ce mois du Ramadan ».
Il est bien le seul à reconnaître que Daesh est avant tout l’ennemi des musulmans et contrairement à son prédécesseur il a adopté une autre stratégie en prenant ses distances avec la coalition internationale, en annonçant retirer ses chasseurs F18 engagés dans la bataille contre le groupe terroriste Daesh. A la place le pays renforce la formation de troupes locales et l’aide humanitaire.
« Les populations terrorisées quotidiennement par l’EI n’ont pas besoin de notre vengeance, elles ont besoin de notre aide », a expliqué Justin Trudeau.

Une ligne de conduite qui l’honore et dont devrait s’inspirer les dirigeants occidentaux qui, dans leur soif de vengeance et de richesses, en oublient les dommages collatéraux civils que leurs bombes laissent dans leur sillage.

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