Le couperet est tombé mercredi et contrairement à tous les sondages qui annonçaient la débâcle de Netanyahou, celui-ci remporte finalement haut la main les élections législatives.

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Un adversaire méconnu et peu charismatique aura permis à «Bibi» de revenir sur la scène politique plus fort que jamais. Le Likoud obtient entre 29 à 30 sièges contre 24 à l’union sioniste de Herzog sur les 120 que compte la Knesset.
Dès les prémices d’une victoire annoncée et sans attendre les résultats finaux, Netanyahou a revendiqué son triomphe pour un 4ème mandat. Sur son compte twitter il a déclaré « Contre toute attente : une grande victoire pour le Likoud, une grande victoire pour le camp national emmené par le Likoud, une grande victoire pour le peuple d’Israël », laissant supposer qu’il ne s’attendait pas à gagner.

Empressé de poursuivre son combat raciste et colonialiste, le premier ministre a d’ores et déjà annoncé avoir entamé des discussions avec les dirigeants des partis d’extrême droite et des formations religieuses, qu’il a invités à rejoindre « sans délai » une nouvelle coalition gouvernementale.
N’ayant reculé devant aucun sacrifice, Netanyahou a caressé dans le sens du poil tous ceux susceptibles de lui valoir la consécration.

Brandissant la menace iranienne et terroriste pour mieux conditionner les israéliens, il n’a pas oublié les colons qui se sont senti compris lorsque, pour les rallier à son électorat, il n’a pas hésité à s’opposer à l’établissement d’un état palestinien et à promettre une colonisation plus intensive.
Le nouveau gouvernement devrait être composé de toute la lie politique israélienne comprenant la droite ultranationaliste, les représentants des colons, les partisans d’une annexion de certains territoires de la Cisjordanie occupée et bien d’autres encore.

Même l’abject Avigdor Lieberman qui souhaitait il y a peu, « couper à la hache » les têtes des arabes d’«israël», se propose au poste de ministre de la défense dans le prochain gouvernement du Likoud.

Tout cela ressemble à un camouflet de haute voltige à la face de l’occident qui démontre, une fois de plus, que Netanyahou ne craint rien ni personne, avec en point d’orgue la provocation suprême à la veille des élections, l’annonce de son opposition à la création d’un état palestinien.
Quelle sera la réaction des «amis» américains qui «espèrent» officiellement la reprise des négociations entre palestiniens et israéliens ? Alors qu’officieusement ils continuent à soutenir la politique sanglante d’«Israël» envers les gazaouis.

Israël a choisi la voie du racisme, de l’occupation et de la colonisation, et n’a pas choisi la voie des négociations et du partenariat , a conclu avec clairvoyance Yasser Abed Rabbo, secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

La seule lueur à ce triste tableau est le score étonnant réalisé par la liste judéo-arabe dirigée par Ayman Odeh, ancien membre de la jeunesse communiste. Grâce à la forte mobilisation de l’électorat arabe, le parti a remporté 14 sièges (dont 5 de Haddash, le front animé par les communistes israéliens).
Les arabes d’«Israël» représentent 20,7% de la population israélienne, soit environ 1.656.600 personnes vivant sous le joug sioniste et victimes de discrimination sociale et économique.

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