Ah les américains ! Arrogants et très sûrs de leur prestance, ils s’imaginent qu’ils sont le grand frère, le mentor indispensable à toute bonne relation et que tous les pays sont dans l’attente de leurs bons conseils. Il n’est dès lors pas étonnant que le président Obama en présence du président cubain Raul Castro se comporte comme tel.

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Lors d’une conférence de presse à La Havana, Obama probablement content du rapprochement opéré avec Cuba s’est montré quelque peu familier avec le président cubain. Il a essayé de lui donner une tape sur l’épaule, son geste semble avoir été mal accueilli par le leader cubain qui s’est empressé de le saisir par le poignet et de lever son bras.
C’était le 21 mars juste après une rencontre au sommet qui a duré près de deux heures au palais de la Révolution de La Havane. Après les discours d’usage, les deux hommes se sont prêtés à l’exercice habituel des questions avec les journalistes. Si le président américain, accoutumé à la presse, s’est senti à l’aise, le président cubain de 84 ans semble plus allergique aux médias.
Affichant son sourire des grands jours, Obama a expliqué qu’il était important de poursuivre sur la voie du rapprochement tout en saluant « l’esprit d’ouverture » de Raul Castro.

C’est en fin de conférence que le président américain désireux de prouver à la presse la bonne entente avec son homologue cubain qu’il a eu la très mauvaise idée de vouloir lui faire sa petite tape de grand frère.Mais c’était sans compter sur le caractère sulfureux du cubain pas très content de cette proximité.
Obama en bon professionnel a su masquer sa gêne derrière un sourire de circonstance.

La rencontre entre Cuba et les Etats-Unis, présentée à l’unanimité par la presse internationale comme historique après des années de brouille sonne étrangement depuis qu’une phrase prononcée en 1973 par Fidel Castro fait sa réapparition sur le net.
« Les États-Unis dialogueront avec nous quand ils auront un président noir et que le pape sera sud-américain ». Fidel Castro était-il visionnaire ? Cette phrase était une réponse au journaliste Brian Davis qui lui demandait « Quand pensez-vous que l’on pourra rétablir des relations entre Cuba et les États-Unis, deux pays qui se sont tant éloignés, malgré leur proximité géographique? ».

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