Donald Trump n’est pas seulement un président américain exubérant, il est aussi connu pour la virulence de ses tweets.
Mais l’utilisation des réseaux sociaux se retournent contre lui, quand ils sont utilisés par la représentante au congrès américain Betty McCollum.

En effet, lors de la conférence de presse de Trump et Netanyahou, la représentante du Minnesotta a interrogé les deux chefs d’Etat via Facebook et Twitter sur la torture des enfants palestiniens pratiquée dans l’Etat sioniste.
Betty McCollum a demandé à Trump comment il justifie la détention militaire et la torture des enfants palestiniens, dont 700, dès l’âge de 11 ans, sont kidnappés et privés de leurs parents et d’avocats pendant leurs interrogatoires.

La congressiste s’était déjà fait entendre en 2015 dans un courrier adressé à Barack Obama dans lequel elle s’était insurgée contre les crimes sioniste perpétrés contre les Palestiniens. Elle avait écrit: « Comment parler de paix et de sécurité au Moyen-Orient sans respect pour les droits de l’enfant et les droits de l’homme en général ? »
Elle s’est également révoltée récemment contre les propos du président Donald Trump selon lesquels il pourrait « vivre avec » une « solution » d’un seul État dans laquelle l’Etat sioniste contrôlerait de façon permanente tout le territoire palestinien et mettrait fin à la perspective d’un Etat palestinien indépendant.

Elle avait demandé aux citoyens américains de rejeter la solution « Trump-Netanyahou » d’une « solution d’un seul État qui condamnerait des millions de Palestiniens au statut de deuxième classe en Israël, leur refusant tous les droits, la dignité et le respect accordés aux citoyens israéliens ».
Le terme« solution » n’étant pas utilisé de façon anodine puisqu’il rappelle le projet génocidaire nazi « la solution finale », mais cette fois-ci fomentée par les Juifs sionistes pour exterminer de façon définitive les Palestiniens comme l’ont évoqué de nombreux sionistes depuis des décennies:

« Nous devons tuer tous les Palestiniens à moins qu’ils ne soient résignés à vivre en tant qu’esclaves. »
Président Heilbrun, du comité pour la réélection du général Shlomo Lehat, maire de Tel-Aviv, octobre 1987.

« Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l’intimidation, la confiscation des terres et l’arrêt de tous les programmes sociaux afin de débarrasser la Galilée de sa population arabe. »
Israël Koenig dans “The Koenig memorandum”.

« La seule solution est Eretz Israel [le Grand Israël], ou au moins Eretz Israel Ouest [toutes les terres à l’ouest du Jourdain], sans les Arabes. Il n’y a pas de place pour un compromis sur ce point. Nous ne devons pas laisser un seul village ni une seule tribu. »
Joseph Weitz, directeur du Fond national juif, 1973.

« Les Palestiniens seront écrasés comme des sauterelles… leurs têtes éclatées contre les rochers et les murs ».
Yitzhak Shamir, Premier ministre israélien, 1er avril 1988.

« Le pouvoir légal d’Hitler était basé sur le « décret de loi », qui avait été voté tout à fait légalement par le Reichstag et qui permettait au Führer et à ses représentants, en langage simple, de faire ce qu’ils voulaient, ou en langage juridique, de publier des décrets ayant pouvoir de loi. Exactement le même type de loi votée par la Knesset (le Parlement israélien) juste après la conquête de 1967, accordant au gouvernement israélien et à ses représentants le pouvoir d’Hitler, qu’ils utilisent de façon hitlérienne. »
Docteur Israel Shahak, président de la Ligue israélienne pour les droits de l’Homme et les droits civiques, survivant du camp de concentration de Bergen Belsen, commentant les lois d’urgence de l’armée israélienne suite à la guerre de 1967. Palestine, vol. 12, décembre 1983.

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