Un ego surdimensionné et une satisfaction à peine voilée du travail accompli, voilà l’image que nous retiendrons de l’entrevue accordé par Donald Trump à Fox News. Ça y est, il est fin prêt à endosser le costume de Mister America, le sauveur de la veuve et de l’orphelin.

Après nous avoir fait croire que la politique internationale ne l’intéressait peu ou pas, l’ex-magnat de l’immobilier semble soudain plus enclin à revenir sur le devant de la scène internationale comme l’ont fait ses prédécesseurs.
Peu fier de son bombardement «surprise», il narre avec délectation et moult détails comment il s’est y pris pour larguer ses super bombes sur l’Irak !
« Nous venons de lancer 59 missiles en direction de l’Irak ».
Heu.. « De la Syrie, interrompt la journaliste ?» Ce à quoi il répond sans sourciller : « En direction de la Syrie ! »
Oui qu’importe pour Trump, l’Irak, la Syrie tout ça c’est “kif kif bourricot” “bonnet blanc et blanc bonnet”, un ramassis de «métèques» à la peau basanée quoi !
Un détail dont ne s’inquiète pas trop le président américain, d’ailleurs il poursuit avec jubilation le déroulé de sa première petite guerre-guerre.

« Nous en étions au dessert, nous mangions une magnifique part de chocolat que vous puissiez imaginer, le président Xi se régalait… », raconte-t-il au micro de Fox News.
Mais Trump n’est pas homme à trahir le président Xi Jinping, il explique qu’il se sent dans l’obligation d’informer son homologue chinois de ce qui se passe. « Je ne voulais pas qu’il rentre après une journée de travail et qu’on lui dise que l’homme avec qui il vient de dîner vient de lancer une attaque… »
Effectivement, cela aurait ballot de finir sur un malentendu après un copieux dîner et un si bon gâteau au chocolat : « le plus beau gâteau au chocolat de ma vie ».

L’attaque «spectaculaire» a finalement fait cinq morts et sept blessés mais provoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.
Comme quoi on peut être président de la première puissance mondiale et avoir une connaissance toute relative de la géographie et avoir surtout le pouvoir de se ridiculiser en quelques secondes.

Espérons qu’il ne confonde pas la prochaine fois la Corée du Nord avec la Corée du Sud.

Si vous ne parvenez pas à visionner la vidéo ci-dessous, CLIQUEZ ICI.

Quand Donald Trump raconte le lancement des frappes en Syrie

L'interview hallucinante de Donald Trump qui raconte le moment où il a lancé les frappes contre la Syrie.

Publié par Brut sur jeudi 13 avril 2017

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