Emmanuel Macron demande une note sur l’immigration à Eric Zemmour

Eric Zemmour n’est pas officiellement candidat à la présidentielle, mais il s’apprête à publier son livre le 16 septembre prochain. Son titre: « La France n’a pas dit son dernier mot« .

« Dans mes rêves d’enfant je n’avais jamais imaginé être chef de l’Etat » peut-on lire. Au fil des pages, Eric Zemmour explique que c’est presque malgré lui qu’il est devenu « un acteur de cette histoire ». « Le diagnostic, tu l’as fait depuis longtemps », lui souffle son fils. « Maintenant, il faut agir ».

 

Et son diagnostic, tourne surtout autour de l’immigration:

« La Seine-Saint-Denis est l’emblème de ce grand remplacement qui n’existe pas (…)La plupart des cafés sont réservés aux hommes par une loi non écrite mais appliquée avec rigueur, les femmes voilées, de plus en plus nombreuses (…) Cette colonisation religieuse entraîne une colonisation visuelle qui entraîne une colonisation des âmes. C’est le but. […] Ces enclaves étrangères vivent sous le règne d’Allah et des caïds de la drogue qui assurent l’ordre et la vie de tous les jours », écrit-il. 

« Longtemps j’ai pensé que Macron était un Sarkozy en moins vulgaire ; pour la première fois, je comprends qu’il n’est qu’un Hollande en mieux vêtu. » Dans les extraits choisis par Le Figaro à moins d’une semaine de la parution du livre d’Éric Zemmour se trouvent notamment des considérations sur l’actuel chef de l’État à travers sa posture face à la crise sanitaire, et une conversation.

« Sans craindre l’emphase ni le ridicule », Emmanuel Macron martèle, dans un discours devenu célèbre, que « nous sommes en guerre ». « La même anaphore belliqueuse que l’autre (François Hollande, NDLR), qu’il avait pourtant juré de n’imiter en rien, et même de prendre comme repoussoir absolu, écrit Zemmour. « Nous sommes en guerre. » Hollande l’avait proclamé devant le Congrès réuni à Versailles après les sanglants attentats du Bataclan en novembre 2015. Macron retrouvait cette inspiration cinq ans plus tard, face à un virus. Des deux, Macron était le plus grotesque. Au moins les djihadistes étaient-ils des soldats, certes d’une guerre asymétrique, mais qui tuaient et risquaient leur peau ; et on sait désormais que Hollande a donné l’ordre aux services spéciaux d’exécuter chacun des membres du commando : actes de guerre s’il en est. »

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