Mardi 15 décembre, le préfet de police Didier Lallement a été apostrophé par des élus communistes de la capitale qui ont brandi des pancartes « Stop aux violences policières« , « Lallement, Darmanin, démission » avant de quitter la salle.

 

« Nous n’avons pas confiance en le préfet Lallement et nous le faisons savoir par ce vote contre le budget de la préfecture de police », a déclaré Nicolas Bonnet-Oulaldj, le président du groupe Communiste et citoyen, auprès de BFMTV. Des élus d’Europe Ecologie-Les Verts et de La France insoumise ont également appelé à sa démission, comme le rapporte franceinfo.

 

Anne Hidalgo, la maire de Paris, a en partie défendu Didier Lallement, pointant la responsabilité de Gérald Darmanin, son ministre de tutelle. « J’ai entendu ici et là des mises en cause directes, personnelles, du préfet de police. Il se trouve que nous sommes des élus et j’estime que, en tant qu’élus, nous sommes des responsables politiques, nous avons à nous adresser au ministre », a-t-elle déclaré. « Je considère que les responsables politiques n’ont pas à s’attaquer aux fonctionnaires. Si j’ai des choses à dire, je les dis aux responsables politiques », a-t-elle poursuivi.

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