En quelques années le FN a pris une ampleur inconsidérée, fini l’époque où seuls les pestiférés osaient clamer tout haut tout le bien qu’ils pensaient du parti d’extrême droite. Aujourd’hui, le FN s’impose comme faisant partie intégrante de la vie politique française, les dix millions de français qui ont voté pour lui lors du 2ème tour en sont la preuve vivante.

Marine Le Pen a réussi un exploit que le papa n’a jamais pu atteindre, bien trop franc et direct pour arrondir les angles.
Aujourd’hui, tout tourne autour du FN, les hommes politiques l’ont compris et n’hésitent pas à lui piquer ses meilleures répliques surtout lorsqu’elles concernent les étrangers ou encore les musulmans.
De plus en plus d’électeurs sont séduits par la personnalité d’une Marine pleine de compassion pour les uns et de haine pour les autres. Elle promet le Saint-Graal et beaucoup y croit espérant qu’elle réussira là ou tant d’autres ont manqué à leur parole. Le FN s’est peu à peu présenté comme le sauveur de la veuve et l’orphelin, ceux qui font partie de la «France d’en bas», les oubliée de la République.
Durant des années, nul n’a osé avouer voter FN, maintenant ce vote s’impose presque comme une évidence, il devient le symbole de la colère du peuple.

Le FN se nourri des peurs et des angoisses en les amplifiant afin de drainer un maximum d’électeurs mécontents. La crise économique, les attentats terroristes, la précarité et l’afflux des migrants sont autant de problèmes qui sapent le moral des français et entament leur confiance envers les élites politiques du pays. Plus la France va mal, plus le parti d’extrême droite se pose en solution ultime.

Malgré cette ascension constante, le FN a du mal à jouer des coudes lors des élections présidentielles. Un score historique de 34,2% faut-il le rappeler, mais un grand nombre de français reste toutefois convaincu qu’un parti populiste à la tête du pays ne risque pas d’améliorer leur sort.
Certaines localités ont carrément boudé la candidate d’extrême droite qui n’obtient pas un seul vote.
Marine n’a pas convaincu 26 localités situées surtout dans le sud de la France, en Corse, dans la Vallée du Rhône ou les Pyrénées.
26 bastions anti-FN qui ont dit non au parti d’extrême droite et à ses idées rétrogrades. Malheureusement ce chiffre est nettement inférieur à celui du premier tour de la présidentielle où 56 localités n’avaient accordé aucune voix à Marine Le Pen.

Voici dans le détail les localités qui n’ont pas voté FN au second tour :

65240 Vielle-Louron (Hautes-Pyrénées) : 80 hab
20100 Bilia (Corse du Sud) : 48 hab.
11500 Quirbajou (Aude) : 44 hab.
11220 Villetritouls (Aude) : 36 hab.
11140 Le Clat (Aude) : 34 hab.
11160 Trassanel (Aude) : 33 hab.
65130 Fréchendets (Hautes-Pyrénées) : 33 hab.
20229 Parata (Corse du Sud) : 31 hab.
09220 Orus (Ariège) : 30 hab.
26340 Saint-Benoit-en-Diois (Drôme) : 27 hab.
65100 Gez-ez-Angles (Hautes-Pyrénées ) : 27 hab.
26340 Pennes-le-Sec (Drôme) : 26 hab.
31110 Benque-Dessous-et-Dessus (Haute-Garonne) : 25 hab.
26170 Rioms (Drôme) : 25 hab.
65410 Camous (Hautes-Pyrénées) : 24 hab.
26510 Pelonne (Drôme) : 19 hab.
26170 Le Poët-en-Percip (Drôme) : 18 hab.
20212 Alzi (Corse du Sud) : 18 hab.
62270 Canteleux (Pas-de-Calais) : 16 hab.
26460 Les Tonils (Drôme) : 13 hab.
39270 Mérona (Jura) : 11 hab.
31440 Baren (Haute-Garonne) : 8 hab.
31110 Trébons-de-Luchon (Haute-Garonne) : 7 hab.
52110 Charmes-en-l’Angle (Haute-Marne) : 6 hab.
31110 Caubous (Haute-Garonne) : 5 hab.
54740 Leménil-Mitry (Meurthe-et-Moselle) : 3 hab.

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